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Antigone est la fille d'Œdipe et de Jocaste, souverains de Thèbes. Après le suicide de Jocaste et l'exil d'Œdipe, les deux frères d'Antigone, Étéocle et Polynice se sont entre-tués pour le trône de Thèbes. Créon, frère de Jocaste est - à ce titre - le nouveau roi et a décidé de n'offrir de sépulture qu'à Étéocle et non à Polynice, qualifié de voyou et de traître. Il avertit par un édit que quiconque osera enterrer le corps du renégat sera puni de mort. Personne n'ose braver l'interdit et le cadavre de Polynice est abandonné au soleil et aux charognards.

À l'instar de Phèdre, la langue de Racine atteint des sommets dans Bérénice (cf. Acte IV, scène 5) - Le dénouement, sans mort ni violence, est extrêmement pathétique.

Bérénice, reine de Palestine, et Titus, fils de l'empereur romain Vespasien, sont épris l'un de l'autre. Lorsque Vespasien meurt, plus rien ne s'oppose à l'union tant espérée du nouvel empereur et de sa maîtresse.

Cherchant à s'unir envers et contre tous, Julia et Eusébio demeurent séparés par un interdit mystérieux. Leurs destins parallèles s'inscrivent alors sous le signe du mal et du malheur jusqu'au jour où ils invoquent la même croix marquée sur leur poitrine et accèdent à la Rédemption. La traduction de Camus a été portée par les audaces de pensée et d'expression du génie dramatique de Calderone qui illustra dans "La Dévotion" que "Tout est grâce", répondant au "Rien n'est juste" de la conscience moderne des incroyants.