
Neuf contes
Impossible d'ajouter des articles
Échec de l’élimination de la liste d'envies.
Impossible de suivre le podcast
Impossible de ne plus suivre le podcast
Acheter pour 19,95 €
-
Lu par :
-
Flor Lurienne
-
De :
-
Margaret Atwood
À propos de cette écoute
Une écrivaine de fantasy récemment veuve se laisse guider à travers un hiver glacial par la voix de son défunt époux. Une dame âgée, victime d'hallucinations, apprend peu à peu à accepter la présence des petits hommes qui ne cessent de surgir à ses côtés tandis que des militants populistes se rassemblent pour mettre le feu à sa maison de retraite. Une femme née avec une malformation génétique passe pour un vampire. Un crime commis il y a longtemps se voit vengé dans l'Arctique par un stromatolithe vieux de 1,9 milliard d'années...
Dans ce recueil composé de neuf contes poétiques et satiriques empreints d'une ambiance gothique, Margaret Atwood, la grande dame des lettres canadiennes, s'aventure dans des ténèbres explorées par des auteurs tels que Robert Louis Stevenson ou Daphné Du Maurier - ainsi que par elle-même, dans son roman Captive.
©2018 Margaret Atwood. Robert Laffont pour la traduction francaise (P)2021 Audible Studios
Vous êtes membre Amazon Prime ?
Bénéficiez automatiquement de 2 livres audio offerts.Bonne écoute !
Commentaires
La presse en parle :
"Un grand vent d'humour noir souffle sur cette suite de contes défaits qui forment, pour ceux qui ne la connaissent pas encore, une parfaite introduction à l'univers de Margaret Atwood."
Hubert Prolongeau, Télérama
Bof
Une erreur s'est produite. Réessayez dans quelques minutes.
Un recueil composé de neuf contes poétiques et satiriques, empreints d'une ambiance gothique dont la particularité principale est de mettre en scène des personnages âgés. Certains contes sont même reliés entre eux. Il y a un côté lucide et réaliste de la vieillesse et de ses vicissitudes, une vision dystopique de la fin de vie, quelques histoires fantastiques…
Une écriture pleine d’humour, d’autodérision, un regard acéré sur les travers du grand âge, un soupçon d’imaginaire, avec, souvent, la mise en abyme de l’écriture …
Dans « Alphinland », une écrivaine de fantasy, récemment veuve, se laisse guider à travers un hiver glacial par la voix de son défunt époux. Elle a créé tout un univers, appelé Alphinland dans lequel elle a caché des éléments de son passé.
Dans « Revenante », son premier amour, un poète infidèle, vit aujourd’hui avec une épouse plus jeune que lui qui régente son quotidien ; il est interviewé par une étudiante qui s’intéresse davantage à l’autrice d’Alphinland qu’à son œuvre personnelle.
Dans « La Dame en noir », lors des obsèques du poète, les bavardages de vieilles connaissances éclairent leur relations passés.
J’ai beaucoup apprécié ces trois contes judicieusement imbriqués, avec une tendresse particulière pour Constance, la créatrice d’Alphinland.
« La Main morte t’aime » explore aussi l’écriture et le devenir des littératures de l’Imaginaire à travers le portrait de l’auteur d’un roman d’horreur, adulé par des générations de fans.
J’ai également beaucoup aimé « Matelas de pierre », un récit de vengeance, dans lequel un crime commis il y a longtemps se voit vengé dans l'Arctique par un stromatolithe vieux de 1,9 milliard d'années...
Parmi mes préférés figure aussi « Les Vieux au feu ». L’héroïne principale, Wilma, est très attachante avec la difficulté au quotidien de perdre la vue ; victime d'hallucinations, elle apprend peu à peu à accepter la présence des petits hommes qui ne cessent de surgir à ses côtés tandis que des militants populistes et gérontophobes se rassemblent pour mettre le feu à la maison de retraite de luxe où elle réside.
« Lusus naturae » évoque le monstre, dans sa difficile altérité et dans son impossible rapport au monde. La narratrice est une jeune femme frappée d’une maladie étrange aux symptômes physiques, des yeux jaunes et une considérable pilosité, et alimentaire, avec un goût prononcé pour le sang. Sa différence la condamne à une existence cloîtrée et tragique.
« Le Marié lyophilisé » raconte les déboires conjugaux et professionnels d’un brocanteur de Toronto.
« Je rêve de Zenia aux dents rouges et brillantes » décrit le quotidien domestique et sentimental d’un trio de Canadiennes sexagénaires. C’est aussi une histoire onirique de vengeance post-mortem.
Un recueil déroutant mais intéressant, microcosme révélateur de l’univers de Margaret Atwood.
Dans la version audio, Flor Lurienne, la narratrice rend admirablement l’étrangeté des situations décrites.
Déroutant mais intéressant.
Une erreur s'est produite. Réessayez dans quelques minutes.