Épisodes

  • Wild, le podcast animalier - L'incroyable vie dans une meute de Loups (Partie 2)
    Sep 3 2025

    Une maman loup qui nourrit des bébés qui ont perdu leur maman, un papa loup Alpha qui aime qu'on lui obéisse au doigt et à l'oeil...dans cet épisode tourné au Canada tu vas découvrir plein d'infos passionnantes sur les loups grâce à notre guide Audrey...et tu vas enfin savoir si notre professeur Sapions a retrouvé les bébés loups qu'il devait surveiller !


    Un podcast d'Ambre Gaudet avec Tristan de la Fléchère.

    Mis en musique et mixé par Morgane Peyrot


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    8 min
  • Choses à Savoir SANTE - Un verre d’eau entre chaque verre d’alcool permet-il d'éviter la gueule de bois ?
    Sep 2 2025

    C’est un conseil souvent entendu lors des soirées : « alterne alcool et eau, tu éviteras la gueule de bois ! » Mais cette astuce populaire repose-t-elle sur des faits scientifiques solides ? Et surtout, permet-elle vraiment de limiter les effets désagréables du lendemain : maux de tête, nausées, fatigue, bouche sèche et hypersensibilité au bruit ou à la lumière ?


    La gueule de bois (ou « veisalgie » en langage médical) n’a pas une seule cause, mais plusieurs mécanismes combinés. D’abord, l’alcool est un puissant diurétique : il inhibe l’hormone antidiurétique (ADH), ce qui pousse les reins à produire plus d’urine. Résultat : déshydratation, perte de sels minéraux et baisse du volume sanguin. Cette déshydratation contribue directement aux maux de tête et à la fatigue ressentis le lendemain.


    Boire de l’eau entre les verres peut donc aider à limiter cet effet diurétique. C’est d’ailleurs ce que montre une étude menée en 2010 par l’Université de Maastricht (Wiese et al., publiée dans le British Medical Journal) : les participants qui buvaient de l’eau entre les consommations d’alcool, et avant de se coucher, signalaient moins de symptômes de gueule de bois que les autres. Toutefois, l’eau n’empêchait pas totalement les effets secondaires : elle réduisait leur intensité, sans les faire disparaître.


    Mais l’eau ne règle pas tout. Une autre étude, publiée dans Addiction (Penning et al., 2010), a montré que la gravité de la gueule de bois est surtout corrélée à la quantité totale d’alcool consommée, bien plus qu’au rythme ou au type de boisson. En clair : même si vous buvez de l’eau entre chaque verre, si vous buvez trop d’alcool, vous aurez la gueule de bois.


    Par ailleurs, d’autres facteurs entrent en jeu : le manque de sommeil, la consommation à jeun, les boissons contenant plus de congénères (substances produites lors de la fermentation, comme dans le vin rouge, le cognac ou le whisky) aggravent souvent les symptômes.


    En conclusion, boire un verre d’eau entre chaque verre d’alcool est utile, mais ce n’est pas un remède miracle. Cela aide à ralentir le rythme, à limiter la déshydratation, et à rester plus lucide. Mais cela ne suffit pas si la quantité d’alcool est excessive. Le seul vrai moyen d’éviter la gueule de bois est… de modérer sa consommation.

    Alors oui, l’eau est votre alliée en soirée, mais surtout buvez-la avec bon sens.

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    2 min
  • Choses à Savoir - Culture générale - Pourquoi les fruits et légumes sont-ils souvent à l’entrée des supermarchés ?
    Sep 2 2025

    Vous entrez dans un supermarché, et presque à chaque fois, la première chose que vous voyez, ce sont… des fruits et des légumes. Bien rangés, colorés, souvent joliment éclairés. Ce n’est pas un hasard ni une coïncidence d’aménagement : c’est une stratégie de marketing très étudiée, qui repose autant sur la psychologie que sur le commerce.


    Premi`ere raison (raison principale) : créer une illusion de consommation équilibrée. Acheter une salade, quelques pommes ou des tomates dès le début du parcours rassure inconsciemment le client. Il se dit qu’il fait “un bon choix”. Ce sentiment de vertu le rend plus permissif pour la suite : il sera plus enclin à mettre dans son caddie des produits moins sains ou plus chers – comme des chips, des desserts sucrés ou des plats préparés – car il a déjà “fait attention” au début.


    C’est ce qu’on appelle en marketing un effet de compensation morale. Vous avez pris des légumes ? Alors pourquoi ne pas s’autoriser aussi une pizza ou un paquet de biscuits ? Le supermarché vous pousse à vous récompenser vous-même.


    La deuxieme raison, c’est l’effet fraîcheur. Les fruits et légumes donnent une impression de naturalité et de santé. Ils sont visuellement attirants, pleins de couleurs, et éveillent une sensation de vitalité. Dès les premiers pas, le client a l’impression d’être dans un endroit sain, frais, où il fait bon consommer. Cela donne confiance… et met dans de bonnes dispositions pour la suite du parcours.


    Troisième raison : ralentir votre rythme. Les fruits et légumes demandent souvent un peu plus de temps que d'autres rayons : il faut choisir, vérifier la fraîcheur, comparer. Cela permet de vous faire entrer progressivement dans l’univers du magasin. En flânant dans cette zone, votre cerveau s’adapte au lieu, et vous êtes plus réceptif aux sollicitations à venir. Un client qui ralentit dès le début est un client qui passe plus de temps… et donc plus susceptible de consommer davantage.


    Enfin, l’entrée est une zone stratégique visuelle. C’est là que les supermarchés cherchent à créer une première impression positive. Et quoi de mieux que des produits frais, naturels et colorés pour vous séduire dès le départ ?


    En résumé, si les fruits et légumes sont placés à l’entrée, ce n’est pas juste pour vous faciliter la vie, mais pour orienter votre comportement de consommation dès les premières secondes. Ce rayon n’est pas là par hasard : c’est la première étape d’un parcours savamment pensé pour vous faire acheter… plus que prévu.

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    2 min
  • Nota Bene - ACTU - Macron contre les scientifiques : le prêt de la tapisserie de Bayeux aux Anglais
    Sep 2 2025

    Mes chers camarades, bien le bonjour !

    Bon, Macron met encore le feu aux poudres. Alors vous allez me dire sur quoi ? Question légitime parce qu’il y a du nouveau tout le temps, mais ici on parle d’Histoire. Bon, ça change rien, il y a aussi des shitstorms toutes les semaines avec lui et son gouvernement sur ce genre de thématique… Bref, vous l’avez sûrement vu passer, Macron veut prêter la tapisserie de Bayeux aux Anglais et ça fait du bruit, beaucoup de bruit, et je vous explique pourquoi !

    Bonne écoute !


    🖋 Écriture : Benjamin Brillaud, Hélène Pollet, Bastien Verdier


    🎧 Mixage : Benjamin Brillaud


    ➤➤➤ Pour en savoir plus :

    - https://www.latribunedelart.com/tapisserie-de-bayeux-les-faits-du-prince

    - Pétition: https://www.change.org/p/non-au-pr%C3%AAt-de-la-tapisserie-de-bayeux

    - Discours au British Museum de Macron : https://www.elysee.fr/front/pdf/elysee-module-25000-fr.pdf

    - https://www.bayeuxmuseum.com/la-tapisserie-de-bayeux/la-tapisserie-au-fil-de-son-histoire/un-nouveau-musee-en-2027/analyse-conservation-restauration/

    - https://www.youtube.com/watch?v=VeFhhDNaejg (image du constat de 2020)

    - https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/france-culture-va-plus-loin-l-invite-e-des-matins-d-ete/tapisserie-de-bayeux-au-british-museum-preter-ou-ne-pas-preter-telle-est-la-question-7365681

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    6 min
  • Choses à Savoir - Culture générale - Pourquoi fait-on des cauchemars quand on a de la fièvre ?
    Sep 2 2025

    Avoir de la fièvre peut transformer une simple nuit de sommeil en un véritable voyage angoissant. Beaucoup de personnes rapportent faire des cauchemars particulièrement vifs, étranges ou effrayants lorsqu'elles ont de la fièvre. Ce phénomène, bien réel, s'explique par un ensemble de réactions physiologiques et neurologiques complexes liées à la température corporelle, au sommeil et à l’activité cérébrale.

    La fièvre perturbe les cycles du sommeil

    Le sommeil humain est constitué de plusieurs cycles, alternant sommeil lent (léger et profond) et sommeil paradoxal, qui est la phase où nous rêvons le plus. Lorsque l’on a de la fièvre — c’est-à-dire une température corporelle supérieure à 38 °C — ces cycles sont souvent désorganisés. Le corps lutte contre l’infection, ce qui provoque des micro-éveils, des sueurs nocturnes, et un sommeil globalement plus fragmenté et moins réparateur.

    Or, le sommeil paradoxal, déjà écourté ou perturbé par la fièvre, devient instable. Cette instabilité augmente la probabilité d’expériences oniriques anormales, plus chargées émotionnellement et plus confuses. Cela peut se traduire par des cauchemars, voire des épisodes proches du délire onirique.

    Une hyperactivation du cerveau émotionnel

    La fièvre est le symptôme d'une réponse immunitaire. Mais cette réponse s'accompagne aussi d'une libération de cytokines, des molécules pro-inflammatoires qui circulent dans le sang et atteignent parfois le cerveau. Certaines cytokines, comme l'interleukine-1 ou le TNF-alpha, peuvent modifier le fonctionnement de certaines zones cérébrales, notamment l'hippocampe et surtout l'amygdale, impliquée dans la gestion des émotions négatives et de la peur.

    Résultat : ces régions peuvent être suralimentées, rendant les rêves plus intenses, anxiogènes et désorganisés. Le cerveau, dans son effort pour « digérer » des informations sous stress, fabrique des récits oniriques qui tournent au cauchemar.

    Une altération de la régulation thermique du cerveau

    Le cerveau est très sensible à la température. Une élévation même modérée peut modifier la connectivité entre certaines régions cérébrales. Il devient plus difficile pour le cortex préfrontal — la zone qui régule les pensées rationnelles — de « garder le contrôle » pendant les rêves. Cela peut laisser libre cours à des images mentales désordonnées, à des récits incohérents, et à un sentiment d’angoisse amplifié.

    En résumé

    Les cauchemars liés à la fièvre sont dus à une combinaison de sommeil perturbé, de réponse inflammatoire cérébrale, d’hyperactivation émotionnelle et de désorganisation neuronale temporaire. Le cerveau, en surchauffe, produit alors des rêves plus sombres, plus confus, et souvent dérangeants. Ce n’est pas dangereux en soi, mais c’est le reflet d’un cerveau qui lutte, tout comme le corps, pour retrouver l’équilibre.

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    2 min
  • Choses à Savoir - Culture générale - Pourquoi les nobles se poudraient-ils la peau en blanc ?
    Sep 1 2025

    Si vous imaginez un noble du XVIIIe siècle, vous le voyez sans doute coiffé d’une perruque poudrée, les joues roses et le visage d’une blancheur presque surnaturelle. Ce teint pâle, loin d’être un simple effet de mode, était un véritable marqueur social. Mais pourquoi donc les aristocrates se poudraient-ils ainsi la peau en blanc ?


    La réponse tient à la symbolique du teint dans les sociétés européennes de l’époque. Dès la Renaissance, et surtout sous l’Ancien Régime, la blancheur du visage devient le signe ultime de distinction. Avoir la peau claire signifiait que l’on appartenait à une classe oisive, qui n’était pas exposée au soleil. À l’inverse, une peau bronzée ou hâlée évoquait le travail manuel, les champs, les basses classes. Se blanchir le visage, c’était donc afficher son statut, son raffinement, et surtout… son absence d’activité physique.


    Pour obtenir cet effet, les nobles utilisaient des poudres à base de plomb blanc ou de fard céruse, un mélange toxique de carbonate de plomb. Ce produit, appliqué sur le visage, masquait les imperfections et donnait cette pâleur recherchée. Mais il avait aussi un effet désastreux : le plomb est un poison lent, qui provoquait ulcères, chute des cheveux, atteintes neurologiques… Ironiquement, plus le teint devenait abîmé, plus il fallait de maquillage pour cacher les dégâts. C’était un cercle vicieux.


    Outre le plomb, certains utilisaient aussi des poudres à base de farine de riz ou de fécule, moins nocives mais moins couvrantes. On complétait souvent le maquillage par des mouches, ces petits morceaux de taffetas noir collés sur la peau pour masquer les boutons ou accentuer la blancheur du teint. Elles pouvaient aussi transmettre des messages amoureux ou politiques selon leur position sur le visage !


    Mais cette mode n’était pas uniquement réservée aux femmes. Les hommes de cour aussi se poudraient, surtout dans la France de Louis XIV et Louis XV. Cela faisait partie d’un ensemble de codes très stricts de l’élégance et de la courtoisie, notamment à Versailles.


    La Révolution française a marqué la fin de cette esthétique. Le maquillage blanc, désormais associé à la décadence aristocratique, est devenu symbole d’orgueil et de superficialité. À partir de là, un teint plus naturel, voire légèrement bronzé, devient progressivement à la mode.


    En résumé, si les nobles se poudraient la peau en blanc, ce n’était pas seulement pour être “beaux”, mais pour manifester leur rang, leur pureté supposée et leur pouvoir. Une pratique aussi politique qu’esthétique, où le visage devenait le miroir d’une société hiérarchisée… jusqu’à l’excès.

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    2 min
  • Choses à Savoir SANTE - Pourquoi notre alimentation nous rend-elle vulnérable ?
    Sep 1 2025

    Notre alimentation moderne repose sur une illusion de diversité. Derrière les rayons bien garnis de nos supermarchés se cache une réalité bien plus uniforme qu’il n’y paraît : 75 % de ce que nous mangeons dépend uniquement de 12 espèces végétales (riz, blé, maïs, pommes de terre, etc.) et de 5 espèces animales (bœuf, porc, poulet, mouton et chèvre). Cette homogénéité, dénoncée par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), constitue une fragilité majeure pour l’ensemble du système alimentaire mondial.


    La première source de vulnérabilité est biologique. Lorsqu’un nombre limité d’espèces domine notre alimentation, le système devient très sensible aux maladies, aux insectes ravageurs ou aux aléas climatiques. Un exemple marquant est celui du champignon Fusarium qui a détruit la variété de bananes Gros Michel dans les années 1950. Aujourd’hui, c’est la banane Cavendish – unique variété commercialisée à grande échelle – qui est menacée par une nouvelle souche de ce champignon.


    Même problème pour le blé ou le maïs : en cas de sécheresse ou d’épidémie fongique sur une zone de production majeure, c’est l’ensemble de la chaîne alimentaire qui vacille, avec des conséquences sur les prix, la disponibilité, voire des famines dans certaines régions du globe. La standardisation agricole, en cherchant la rentabilité maximale, a sacrifié la résilience.


    La vulnérabilité est aussi génétique. En sélectionnant uniquement certaines variétés productives, souvent génétiquement très proches, on affaiblit la capacité d’adaptation naturelle des espèces. Or, cette diversité génétique est cruciale pour faire face aux changements rapides du climat, à l’émergence de nouveaux parasites ou à l’évolution des conditions agricoles.


    Enfin, cette uniformité a aussi des conséquences nutritionnelles. Une alimentation fondée sur quelques plantes riches en glucides mais pauvres en micronutriments peut contribuer à des carences en vitamines, minéraux ou fibres. Diversifier les cultures, c’est aussi diversifier l’assiette et améliorer la santé publique.


    Face à ce constat, la FAO appelle à diversifier plutôt qu’intensifier. Il ne s’agit plus seulement de produire plus, mais de produire mieux et plus varié. Cela implique de remettre en culture des plantes oubliées, d’encourager l’agriculture locale et les systèmes agroécologiques, et de protéger les races animales locales adaptées aux territoires.


    En conclusion, notre dépendance à un petit nombre d’espèces agricoles rend notre alimentation aussi fragile qu’efficace. Pour sécuriser l’avenir alimentaire de la planète, la biodiversité doit revenir au cœur de nos champs… et de nos assiettes.

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  • Choses à Savoir CERVEAU - Pourquoi la stimulation numérique “abîme” notre cerveau ?
    Sep 1 2025

    Dans un monde où une simple pression du pouce suffit à obtenir une dose de distraction, d’approbation ou de nouveauté, un phénomène inquiétant gagne du terrain : nous ne parvenons plus à nous satisfaire des petits plaisirs du quotidien. Boire un café en terrasse, écouter les oiseaux, savourer un bon repas… Autant d’instants qui semblaient autrefois sources de satisfaction, mais qui paraissent aujourd’hui fades, voire insignifiants. En cause : l’omniprésence du digital, et son impact profond sur notre cerveau.

    Le chercheur en psychologie Bobby Hoffman, spécialiste de la motivation humaine, alerte depuis plusieurs années sur les effets délétères d’une récompense numérique constante. Selon lui, les technologies actuelles — réseaux sociaux, vidéos courtes, notifications — exploitent les mécanismes les plus primitifs de notre cerveau, notamment le système dopaminergique, responsable du plaisir et de la motivation. Le problème ? Ces micro-récompenses digitales arrivent à haute fréquence, souvent sans effort réel. Cela finit par "court-circuiter" notre capacité à tirer du plaisir des récompenses lentes, plus naturelles.

    Ce phénomène s’explique notamment par un principe fondamental en neurosciences : l’adaptation hédonique. Lorsqu’une récompense devient fréquente ou prévisible, son impact sur notre plaisir diminue. Autrement dit, plus on s’expose à des contenus stimulants — vidéos drôles, likes, scrolls sans fin — plus notre cerveau se désensibilise. Résultat : les petits plaisirs de la vie semblent moins excitants en comparaison.

    Selon Bobby Hoffman, cette surstimulation digitale engendre ce qu’il appelle une “insensibilisation motivationnelle”. Le cerveau, saturé de récompenses faciles, développe une forme de paresse cognitive : il devient moins enclin à rechercher des plaisirs profonds, ceux qui nécessitent un effort ou une attente, comme lire un livre, jardiner ou avoir une vraie conversation. Pire encore, cela affecte la capacité à ressentir de la gratitude ou de l’émerveillement.

    Les conséquences sont multiples : baisse de la concentration, frustration chronique, ennui, voire symptômes dépressifs. Car le bonheur durable se construit rarement sur des gratifications instantanées. Il repose sur des expériences riches, longues, parfois exigeantes.

    Comment inverser la tendance ? En réduisant l’exposition aux stimuli numériques, et en réapprenant à savourer la lenteur. Le silence, la contemplation, l’ennui même, sont des terrains fertiles pour réactiver les circuits de la dopamine “durable”. Bobby Hoffman insiste sur l’importance de “désintoxiquer” notre système de récompense, pour redécouvrir ce que signifie vraiment être satisfait.

    En résumé : notre cerveau n’a pas évolué pour gérer un flot continu de plaisirs faciles. Le digital nous a fait perdre le goût des choses simples. Il est temps de rééduquer notre attention… pour retrouver, enfin, le plaisir du réel.


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    3 min