Cet épisode est une rediffusion.

L'essor de l'intelligence artificielle générative renforce la domination des géants du numérique. Ce n'est donc pas une technologie disruptive. C'est en tout cas la thèse défendue par Sarah Nicole, spécialiste en gouvernance politique et technique et chercheuse associée au Project Liberty Institute. Invitée de douzième épisode, elle explique en quoi l'intelligence artificielle dépossède encore plus vite les individus de leur vie numérique.

Du côté de l'actu, on revient sur le passage de Yann LeCun à l'Université de Genève, on évoque les prouesses de NotebookLM, l'outil de Google capable de transformer des documents en podcast, et on aborde avec le directeur du Temps, Pierre-Adrian Irlé, une expérimentation consistant à proposer des articles lus avec des voix clonées.

Comme d'habitude, si vous avez aimé ce contenu, n'hésitez pas à le partager pour améliorer son référencement. Eh oui, un podcast qui traite d'intelligence artificielle et qui passerait au travers des mailles algorithmiques, ça serait un comble !

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Un épisode écrit et présenté par Grégoire Barbey. Montage: Sylvie Coma. Suivi éditorial: Célia Héron et Vincent Bourquin.

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Sommes-nous réellement capables d'échanger avec les systèmes d'intelligence artificielle? Si ceux-ci désormais capables de manipuler le langage naturel, ils n'en ont aucune compréhension, rappelle Laurence Devillers. Enseignante à Paris Sorbonne et chercheuse au Centre national de la recherche scientifique, elle était l'invitée du Forum FORWARD organisé par «Le Temps» le 20 mars 2025. Elle a détaillé pourquoi il est essentiel de ne pas se limiter aux apparences et tenter de dévoiler les artifices des machines, pour permettre aux individus de mieux cerner les outils dont ils se servent.

Du côté de l'actualité, IA qu'à m'expliquer revient sur les attentes du président américain Donald Trump à l'égard des éditeurs d'intelligence artificielle générative, qui ne doivent plus introduire leurs biais idéologiques au sein de leurs services. Une posture qui a déjà des consèquences concrètes. On parlera également de GovGPT, l'IA générative que le Conseil fédéral teste actuellement auprès d'un cercle restreint d'utilisateurs.

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Cet épisode a été réalisé par Grégoire Barbey. Le suivi éditorial est assuré par Célia Héron, rédactrice en chef adjointe au Temps

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L'intelligence artificielle pourrait détruire l'humanité. Ou bien peut-être sauvera-t-elle le monde. Deux extrêmes qui sont pourtant les deux faces d'une même pièce. La Silicon Valley ne manque pas d'imagination pour donner à ses produits et services des apparences mystiques. Elle l'a d'ailleurs prouvé ces deux dernières années, depuis le lancement de ChatGPT.

IA qu'à m'expliquer reçoit pour ce 15e épisode le journaliste français Thibault Prévost, qui vient de publier Les prophètes de l'IA, pourquoi la Silicon Valley nous vend l'apocalypse (Ed. Lux). Il décortique la façon dont les Sam Altman et autres Elon Musk promeuvent l'intelligence artificielle de façon à anesthésier toute discussion politique sur l'idéologie qui se cache derrière leurs technologies.

Nous reviendrons également sur le deuxième anniversaire de ChatGPT, qui marquent 24 mois d'une course effrénée à l'innovation en matière d'IA générative. Celle-ci peine d'ailleurs à évoluer: les entreprises qui développent de grands modèles de langage constatent une stagnation, voire une régression. Pas de quoi freiner la machine à créer du mythe: la Silicon Valley fourbit déjà ses armes pour relancer l'engouement.

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Le secteur de l'intelligence artificielle se nourrit des analogies avec le cerveau humain. Les machines acquièrent des compétences grâce à des réseaux de neurones artificiels, par exemple. Mais ces comparaisons sont-elles réellement valables? IA qu'à m'expliquer a posé la question à Albert Moukheiber, docteur en neuroscience, psychologue clinicien et auteur de Neuromania, le vrai du faux sur votre cerveau (Ed. Allary, 2024).

Le décryptage de l'actu se concentre sur les conséquences de l'émergence du modèle de langage chinois DeepSeek sur l'industrie américaine de la tech. Avec, pour conclure, les prévisions préoccupantes de la consommation d'eau de l'intelligence artificielle ces prochaines années.

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Luc Julia, l'un des architectes de Siri, l'assistant vocal d'Apple est le nouvel invité de IA qu'à m'expliquer. Le Français, qui travaille désormais pour le groupe automobile Renault, vient de sortir un nouvel ouvrage dans lequel il souligne le potentiel des intelligences artificielles mais aussi leurs limites. Six ans après son précédent livre qui avait fait sensation, est-il toujours convaincu que «l'intelligence artificielle n'existe pas»? La réponse est à découvrir dans ce nouvel épisode.

Du côté de l’actu, on parlera d'Apple qui envisagerait de racheter la start-up Perplexity, de la manière dont l'IA divise le monde et de sa consommation d'électricité en Suisse, qui va beaucoup augmenter ces prochaines années selon les prévisions.

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L'invitée de ce nouvel épisode s’appelle Lou Welgryn. Elle est secrétaire général de Data for Good et présente la manière dont cette association tente de proposer une alternative au développement actuel de l'intelligence artificielle. Qu'est-ce qui distingue une telle organisation d'un acteur comme OpenAI, qui affirme aussi agir dans le but de l'intérêt général? Comment s'organiser face à des entreprises aussi puissantes? Autant de questions qui s'imposent à cette communauté qui réunit plus de 7000 experts de la tech, tous bénévoles.

Du côté de l’actu, on parlera d’un nouvel institut censé nous protéger des risques existentiels de l’intelligence artificielle ainsi que des millions de dollars investis par Microsoft en Suisse. On débriefera également la conférence annuelle d’Apple qui n’a presque rien annoncé en matière d’IA!

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Les techniques d'intelligence artificielle ont des répercussions sur tous les aspects de notre quotidien. Comment aborder tous les sujets concernés par ces développements technologiques tout en restant accessible? Laura Sibony, enseignante à Sciences Po Paris et à HEC Paris, a tenté une approche pour le moins originale avec la publication en 2024 de Fantasia, contes et légendes de l'intelligence artificielle. Dans cet ouvrage unique en son genre, l'auteure raconte les enjeux de l'IA en explorant différents styles littéraires, avec comme fil conducteur du récit la donnée. Un objet abstrait, qu'elle a pourtant réussi à rendre captivant. Elle s'en explique dans ce nouvel épisode de IA qu'à m'expliquer.

Du côté de l'actualité, retour sur la conférence annuelle de Google, qui va encore rajouter de l'IA générative à son célèbre moteur de recherche. Au point de nuire à l'économie numérique, qui repose en grande partie sur la publicité? On parle aussi de deux ouvrages qui méritent le coup d'oeil.

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Les sociologues Clément Le Ludec et Maxine Cornet exposent dans ce nouvel épisode de IA qu'à m'expliquer l'envers du décor de l'industrie du numérique, et en particulier de l'intelligence artificielle: un travail invisible et souvent précaire externalisé dans des pays du Sud. Annotation d'images, modération de contenus, création de fiches produits ou encore support web sont autant de tâches qui reposent sur une main d'oeuvre généralement qualifiée mais sous-payée. Ces travailleurs sont généralement intégrés dans des chaînes de sous-traitance qui prolongent des logiques postcoloniales.

Du côté de l'actualité, nous parlerons d'OpenAI qui ne va finalement pas devenir une société à but lucratif et des modèles d'intelligence artificielle générative qui dysfonctionnent toujours plus. Nous conclurons cette épisode sur une note un peu plus légère, avec un fait divers qui rappelle des scénarios de science-fiction.

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