Couverture de Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70

Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70

Happy Days : Musique et souvenirs des années 60 et 70

De : Nostalgie+
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Happy Days, le podcast 100% années 60 et 70, vous replonge dans les souvenirs marquants de cette époque iconique ! Chaque jour de la semaine, redécouvrez des histoires fascinantes de vos idoles et de ces années d'or : de la folie yéyé aux légendes de la chanson française et internationale comme Johnny Hallyday, Sylvie Vartan, Jacques Brel, Daniel Balavoine, les Beatles, les Rolling Stones, les Kinks, Françoise Hardy, Dutronc, Annie Cordy, les Shadows, Ray Charles, Dave, Sheila, Alain Delon, Nicoletta, Michèle Torr, et bien d'autres. Ce podcast explore le rock and roll, le twist, le punk, le disco, le funk, ainsi que les concerts mythiques, le cinéma et les séries TV cultes de l’époque, la télévision, sans oublier les découvertes scientifiques et les actualités marquantes en Belgique. Raconté comme un album souvenir des jours heureux, chaque épisode de Happy Days vous invite à revivre des moments positifs et joyeux, pour un voyage nostalgique unique au cœur des playlists des années 60 et 70, de 1960 à 1980.Nostalgie+ Musique
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    Épisodes
    • Simon & Garfunkel : quand le condor des Andes survole l’été 70
      Aug 5 2025
      Nous sommes le 10 avril 1970. Happy Day pour deux New-Yorkais à la barbe soignée et aux harmonies parfaites, absolument perfect.

      Simon & Garfunkel sortent ce jour-là un 45 tours original sur le fond et sur la forme.

      "El condor pasa (If I Could)", c’est une mélodie ancestrale péruvienne, réarrangée en folk moderne.

      Soyons honnêtes… Personne n'a l'air d'y croire. Pourtant, quelques semaines plus tard, cette chanson deviendra l’un des slows de l’été 1970 en Europe.

      L’histoire est étonnante. La mélodie originale a été composée en 1913 par un musicien péruvien. Presque 60 ans plus tard, Paul Simon découvre cet air grâce à un groupe folklorique péruvien installé à New York.

      Séduit par cette mélodie, il décide de l’adapter. Il y ajoute des paroles, pleines de regrets et de rêves impossibles : “I’d rather be a sparrow than a snail…” Traduction ? « Je préfère être un moineau qu'un escargot... »

      La chanson traditionnelle devient alors une ballade mélancolique sur les choix de vie et sur la liberté, telle qu'on la conçoit (évidemment) en 1970.

      Dès le mois de mai, le titre entre dans les hit-parades européens. Et en Belgique, il devient l’un des morceaux les plus diffusés durant tout l’été. Dans les bals, il trouve sa place entre les tubes pop et disco, à une époque où le slow ne compte pas pour des prunes.

      El condor pasa touchera un public bien plus large que prévu. Il est l’un des tout premiers succès mondiaux à populariser la musique des Andes en dehors de l’Amérique du Sud.

      Et tout l’été 70, cette flûte de pan imaginaire, cette guitare douce, et cette voix mélancolique vont permettre au duo de promouvoir leur plus grand album à ce jour "Bridge over troubled water"…
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      2 min
    • Sapore di sale : le goût d’été venu d’Italie par Gino Paoli
      Aug 4 2025
      Nous sommes le 15 juillet 1963. Happy Day pour une figure discrète de la variété italienne. Ce jour-là, Gino Paoli sort un 45 tours qui ne paye pas de mine et qui est un peu lent au démarrage. Son titre : Sapore di sale. En français, ça veut dire “Goût de sel”.

      Le texte est rudimentaire. Il raconte une histoire de vacances un peu banale : un homme regarde une femme sortir de l’eau, bronzée, salée, légère, belle sans le savoir. Un instant volé, déjà en train de s’effacer, sous les vagues.

      La mélodie est signée Ennio Morricone, tout juste au début de sa carrière. Oui, le futur maître des musiques de western spaghetti a commencé quelque part. Ici, il pose une orchestration douce, discrète, presque jazzy.

      Résultat ? Quelques semaines plus tard, en Italie, Sapore di sale connaît un succès totalement inattendu.

      En Belgique, quelques semaines plus tard, la chanson passe en boucle dans toutes les maisons de vacances, dans les bars et à la radio. Il se dit même que les vacanciers italiens ramènent le 45 tours original dans leurs valises après un séjour à Rimini ou San Remo.

      C’est une époque où l’Italie est à la mode. Les Fiat 500 envahissent les routes européennes, les Vespa longent les plages, et la dolce vita fait rêver toute une génération.

      Gino Paoli, lui, signe un tel succès qu'il va alors devenir l'un des chanteurs et compositeurs italiens les plus courus des années 60.

      igne qui ne trompe pas : il a participé à cinq reprises au Festival de Sanremo.

      Tout l’été 63, des côtes ligures à la baraque de Fraiture, on danse ce slow imparable... et on se dit que Gino a de l chance, il vient d'épouser la magnifique actrice Stefania Sandrelli. Avec… un petit goût salé…
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      2 min
    • Claude François fait danser l’été 77 avec Je vais à Rio
      Aug 1 2025
      Nous sommes le 23 avril 1977. Happy Day pour Claude François. Il sort ce jour-là un 45 tours qui ressemble beaucoup à une invitation de vacances... prématurée. Un morceau qui sent bon le sable chaud, la morue, le foot, les chemises à fleurs… et les vacances de l'autre côté de l'Atlantique. Direction : le Brésil.

      Comme souvent, ce n’est pas Cloclo qui a inventé cette mélodie. Même si c'était un formidable musicien, là n'est pas la question. À l’origine, la chanson s’appelle "I Go to Rio". Elle a été écrite par Peter Allen, chanteur australien.

      La chanson, c’est une promesse d’évasion. Les paroles évoquent le Brésil, la fête, le soleil, et un besoin urgent de changer d’air. Musicalement, c’est une déferlante de percussions, de cuivres et de rythmes exotiques. Un son parfait pour les platines de l’été 77.

      Et pour cause, Eddy Marnay a fait du bon travail pour adapter la chanson au public francophone. Ce n'est pas très original, mais ça sonne vacances. L'esprit du texte de départ est respecté en trouvant les bons mots.

      Le titre reprend même l'intro au piano et conserve les choeurs féminins, pour le plus grand bonheur de Cloclo.

      Le rythme a été légèrement accéléré par rapport à la version de Peter Allen. Et c'est parti ! En Belgique, en France, Je vais à Rio grimpe dans les classements en ma puis en juin, pour culminer tout l’été. Un succès immédiat, appuyé par les passages télé de Claude François. Pourtant, Claude François n’est jamais allé à Rio à cette époque, ce qu’il reconnaîtra avec humour.

      Avec "Je vais à Rio", c'est un peu de Copacabana qui s'installe dans les campings de l'Ardenne et dans les discothèques bondées du Hainaut. D'ailleurs, le tube de l'été 77 ne s'arrêtera pas là. Quelques années plus tard, "I Go to Rio" deviendra un hit international, repris par Peggy Lee... il sera même chanté dans un épisode du Muppet Show avec Diana Ross...
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