Épisodes

  • Pourquoi "555" est-il le préfixe téléphonique dans les films américains ?
    Aug 6 2025

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    Si vous avez l'habitude de regarder des séries ou des films américains, un détail anodin ne a vous sans doute pas échappé. Vous avez peut-être remarqué que, quand un personnage téléphone, il compose souvent un numéro commençant par l'indicatif "555".


    Il s'agit en fait de numéros fictifs. En effet, les studios se sont entendus avec les compagnies de téléphone pour que les numéros allant de 555-0100 à 555-0199 n'apparaissent que sur les écrans de télévision et de cinéma.


    Dans la réalité, par conséquent, aucun de ces numéros n'est attribué. Ce qui évite d'être dérangé par des fans désireux de parler à Chloé, l'héroïne de la série "Smallville" ou même à Dieu en personne, pourvu d'un numéro de téléphone dans le film américain "Bruce tout puissant".


    On ne sait pas vraiment pourquoi ce préfixe téléphonique a été choisi pour figurer dans des films ou des séries. Si l'on en croit certaines rumeurs, ce choix serait le fruit d'un accord entre le studio MGM et la marque de cigarettes State Express 555.


    Une autre explication semble plus vraisemblable. À l'époque où les numéros de téléphone comportaient des lettres, les personnages de films ou de séries composaient souvent des numéros comme "Klondike 5".


    Or, sur le cadran des téléphones américains, le k et le l correspondaient au chiffre 5. Avec les deux premières lettres de "Klondike", auxquelles on ajoutait le 5 final du numéro, on arrivait bien à "555".


    Il faut noter que, dans certaines fictions, les personnages utilisent des numéros non compris dans la liste déjà citée. C'est notamment le cas dans le film "Retour vers le futur", sorti en 1985, où le numéro de l'un des personnages est le 555-4823.


    Enfin, tous les numéros commençant par 555 ne sont pas fictifs. Ainsi, si l'on compose le numéro 555-1212, on tombe sur un numéro d'assistance. Aujourd'hui, cet indicatif est moins utilisé, mais certains studios se sont réservé l'usage d'autres numéros de téléphone qui, eux non plus, ne seront pas attribués à des abonnés.

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  • Pourquoi Magellan n'a-t-il jamais fait le tour du monde ?
    Aug 5 2025

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  • Pourquoi la Tchétchénie interdit-elle les musiques trop lentes ou trop rapides ?
    Aug 5 2025

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    Les régimes autoritaires s'efforcent souvent de réduire au maximum les influences venues de l'extérieur, qu'ils tendent à assimiler à des ingérences dans leurs affaires intérieures.


    Les dirigeants russes ont déjà donné des exemples de cette attitude. La Tchétchénie, l'une des Républiques composant la fédération de Russie, vient encore de l'illustrer.


    Son ministre de la Culture a en effet donné une consigne peu banale : tous les morceaux de musique joués sur le territoire de la République doivent avoir une certaine cadence, ni trop lente ni trop rapide.


    Et le ministre va jusqu'à préciser le nombre de battements qui doivent rythmer toutes ces œuvres : entre 80 et 116 par minute. Dans ce cas, ni l'hymne russe ni même l'hymne tchétchène, dont le tempo est inférieur à 80 battements par minute, ne pourraient être joués dans la République.


    Le but de cette mesure est clair. Les œuvres composées et jouées dans le pays doivent respecter les traditions musicales propres à la Tchétchénie. Il est donc interdit, à l'avenir, de s'inspirer de rythmes étrangers, surtout occidentaux, qui se signalent par des cadences inconnues des véritables musiciens tchétchènes.


    Sous couleur de préserver les coutumes nationales, et l'indépendance du pays, il s'agit avant tout de fermer la Tchétchénie à des influences étrangères jugées délétères.


    La plupart des rythmes musicaux contemporains, venus surtout des pays occidentaux, tombent sous le coup de cette interdiction. Ils devront faire place aux rythmes plus lents des chansons traditionnelles de cette partie de la Russie.


    Les artistes ont jusqu'au 1er juin pour réécrire leurs compositions dans un tempo plus lent. Faute de quoi, ces morceaux ne pourraient plus être joués en public. Cette mesure sera cependant malaisée à faire appliquer, car il est facile, aujourd'hui, de ralentir ou d'accélérer un morceau musical.


    Des régimes jugés proches de la Russie, comme celui de la Géorgie, adoptent aussi des mesures tendant à restreindre l'influence étrangère. En effet, malgré une vive opposition populaire, le Parlement géorgien vient d'adopter une loi défavorable aux médias et aux ONG dont plus de 20 % du financement provient de l'étranger.

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  • Doit-on écrire « connexion » ou « connection », et « bienvenu » ou « bienvenue » ?
    Aug 4 2025

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    Certains termes prêtent à confusion. C'est le cas du mot "connexion". Doit-on l'écrire ainsi, avec un x, ou adopter plutôt la graphie "connection" ?


    En principe, la réponse est claire : la seule orthographe valide est "connexion". Ce qui est conforme à l'étymologie, le mot venant du latin "conexio", qui veut dire "enchaînement" ou "lien".


    Mais alors pourquoi écrit-on parfois "connection" ? Ce réflexe vient d'abord de la contagion de certains exemples. En effet, plusieurs verbes en "ter", comme "injecter" ou "inspecter", donnent des substantifs en "tion", ici "injection" et "inspection".


    Mais il n'en va pas de même avec "connexion", malgré l'existence du verbe "connecter". Par ailleurs, on peut être induit en erreur par le terme anglais équivalent qui, lui, s'écrit bien "connection".


    Certains dictionnaires acceptent cependant l'orthographe "connection", mais pour désigner une filière de drogue.


    Le mot "bienvenu" peut aussi poser des problèmes. Faut-il l'écrire ainsi ou lui ajouter un e final ? Pour répondre à cette question, il faut savoir si l'on emploie un nom ou un adjectif.


    En effet, "bienvenue" peut être un nom. Il s'agit, plus exactement, de la forme substantivée, apparue au XIIIe siècle, du participe passé du vieux verbe "bienvenir". Autrement, ce participe passé a fini par devenir un nom.


    Dans ce cas, on l'utilise au féminin, avec un e à la fin. On dira ainsi :"je vous souhaite la bienvenue". On peut aussi l'employer sans article, mais toujours au féminin, dans la formule d'accueil consacrée. On dira ainsi :"bienvenue à nos amis" ou "bienvenue à M. Durand". Dans cette acception, le mot est donc invariable.


    Mais ce terme prend aussi la forme d'un adjectif. Dans ce cas, il s'accorde, en genre et en nombre, avec le nom dont il dépend. On dira ainsi : "ce petit vent frais est bienvenu en été".


    On notera que, même utilisé avec un article, le terme est alors toujours considéré comme un adjectif. On écrira ainsi : "les animaux sont les bienvenus ici" ou "les nouvelles infirmières sont les bienvenues dans notre hôpital".

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  • Pourquoi y a-t-il deux Congo ?
    Aug 4 2025

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    Il est rare que deux pays portent le même nom. Or c'est le cas de deux nations africaines, dont le nom est très similaire. L'une s'appelle la République du Congo et l'autre la République démocratique du Congo, ou RDC.


    Ces deux Congo sont situés de part et d'autre du fleuve du même nom. Les deux capitales, Brazzaville, pour la République du Congo, et Kinshasa, pour la RDC, ne sont distantes que de quelques kilomètres.


    Pour distinguer ces deux pays presque homonymes, on utilise d'ailleurs parfois les appellations de "Congo-Brazzaville" et "Congo-Kinshasa".


    Si ces deux pays portent le même nom, ou presque, c'est en raison de leur histoire, marquée, comme celle de tous les pays d'Afrique, par la colonisation.


    Dès la fin du XVe siècle, les Portugais s'installent dans la région et commencent à remonter le fleuve, qu'ils nomment "Congo".


    Mais l'histoire moderne et la physionomie de ces deux "Congo" sont liés à d'autres peuples. De fait, c'est l'explorateur français Savorgnan de Brazza qui, en 1880, prend possession, au nom de son gouvernement, d'un territoire qui devient une colonie française en 1882.


    Devenu plus tard le Moyen-Congo, et englobé dans l'Afrique équatoriale française, le Congo français obtient son indépendance en 1960 et devient la République du Congo.


    Le territoire de la RDC a d'abord été colonisé par les Belges. En 1885, cette immense contrée devient la possession personnelle du Roi des Belges, Léopold II, qui crée l'État indépendant du Congo. Cette possession est rattachée à la Belgique par une union personnelle, tout en restant la propriété du monarque.


    Pour exploiter les ressources naturelles du territoire, l'ivoire et le caoutchouc, la population est soumise au travail forcé et subir de nombreuses exactions.


    Pour mettre fin au scandale et aux accusations de crimes contre l'humanité, les autorités belges, en 1908, convainquent Léopold II de mettre fin à l'État indépendant du Congo, qui passe sous l'administration du gouvernement.


    La colonie devient indépendante en 1960 et porte le nom de Zaïre entre 1971 et 1997, avant d'adopter son nom actuel de République démocratique du Congo.

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  • Pourquoi est-il impossible de courir sur le toit d'un TGV ?
    Aug 3 2025

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  • Pourquoi l'explosion au port de Beyrouth reste-t-elle mystérieuse ?
    Aug 2 2025

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    Les deux explosions qui, le 4 août 2020, se sont fait entendre dans le port de Beyrouth, ont marqué les esprits. Par son ampleur, en effet, cette déflagration est considérée comme l'une des plus graves explosions non nucléaires.


    235 personnes ont trouvé la mort dans cette catastrophe et environ 6 500 personnes ont été blessées. Par ailleurs, les dégâts matériels provoqués par ces explosions sont considérables.


    De fait, 77 000 bâtiments ont été endommagés, privant de logement plus de 300 000 personnes. Le nitrate d'ammonium serait à l'origine de ces explosions. Il est le plus souvent utilisé comme engrais, mais peut aussi servir à la fabrication d'explosifs.


    Les entrepôts contenaient de grandes quantités de nitrate d'ammonium, 2 750 tonnes en provenance de Géorgie ayant été débarquées dans le port en 2013.


    Or ces explosions restent entourées de zones d'ombres. On s'est notamment demandé pourquoi un stock aussi important de nitrate d'ammonium avait été conservé si longtemps dans le port de Beyrouth. On s'est aussi étonné qu'un matériau potentiellement dangereux ait été stocké sans précautions particulières.


    Certains se sont également interrogés sur l'utilisation qui devait en être faite. De nombreuses questions portent également sur l'enquête.


    Le moins qu'on puisse dire est qu'elle s'est déroulée dans des conditions suspectes. Les deux juges qui, jusque là, ont été chargés de cette enquête ont été confrontés à une véritable obstruction, tant de la part du gouvernement que de celle des parlementaires.


    Ces derniers ont en effet refusé de lever l'immunité de députés inculpés par les juges. Soumis à des pressions, le premier magistrat en charge de l'affaire avait dû renoncer à inculper certains ministres. Par ailleurs, les autorités se sont opposées à l'interrogatoire de certaines personnes.


    Même les forces de l'ordre ont refusé d'arrêter les personnes désignées par la justice. Enfin les circonstances de certains décès, dans les milieux proches de l'enquête, soulèvent des questions toujours sans réponse.


    Ces irrégularités ont contraint le second juge à interrompre son enquête durant plus d'un an et incité le Haut Commissaire aux droits de l'Homme de l'ONU à demander l'ouverture d'une enquête internationale.

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  • Quelle est la différence entre degré Celsius et Fahrenheit ?
    Aug 1 2025

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