Marc Caro co-réalisateur de La Cité des Enfants Perdus, avec Jean-Pierre Jeunet, nous raconte les coulisses de son long-métrage pour les 30 ans de sa création.

La Cité des Enfants Perdus a 30 ans !

En 1995, le Festival de Cannes projetait (sans le savoir) le premier film steampunk français de l’histoire réalisé par Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro. Ce conte cinématographique, où un méchant savant fou enlève d’innocents bambins pour piquer leurs rêves, continue de fasciner par sa radicalité esthétique. Inventif, généreux et onirique, La Cité des Enfants Perdus, qui est ressortie en 4K, n’a pas pris une ride et permet de découvrir ce long-métrage dans le plus beau des écrins. Les deux réalisateurs étaient attendus au tournant suite au triomphe surprise du rafraichissant Delicatessen. Le budget conséquent et l’ambition artistique n’ont pas réussi à totalement convaincre le public de se déplacer massivement en salle. Le million de spectateurs ne fut pas suffisant pour renflouer ce blocbkuster à la française. Novateur pour son époque, La Cité des Enfants Perdus reste un grand film, porté par deux héros charismatiques et une musique exceptionnelle d’Angelo Badalmenti.

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Nous l'attendions avec impatience mais la série Alien Earth nous a déçu ! Découvrez nos analyses et nos critiques avec Marvin Montes, spécialiste de la franchise Alien et Noé Jacomet, youtubeur spécialisé sur la philosophie.

Une déception

Que s’est-il passé avec Alien Earth ? Nous attendions la série avec impatience. Pour la première fois, la franchise de Ridley Scott arrivait dans un format sériel et se situait sur la Terre. Notre planète bleue n’avait encore jamais été présentée dans l’univers du xénomorphe. Après deux premiers épisodes plutôt convaincants, on a commencé à déchanter. La faible direction artistique, la pauvreté de la réalisation et la sensation de ne pas savoir où allait la série nous ont évidemment frappés avec la force d’un facehugger. Tout n’est pas à jeté. Les fameux enfants perdus sont convaincants, le propos sur le transhumanisme aussi, mais on n’a pas le sentiment d’être dans l’univers d’Alien. Il manque un grand faiseur et surtout une direction artistique un peu à la hauteur de l’immense travail de Hans Ruedi Giger. On se consolera en revoyant la série Fargo du même showrunner Noah Hawley, bien plus maîtrisée.

Pour regarder la vidéo de Noé Jacomet sur la Philosophie d'Alien : https://www.youtube.com/watch?v=Ac3551F9jas

Vous pouvez retrouver l'essai de Marvin Montes sur Alien ici : https://www.thirdeditions.com/products/alien-la-mecanique-de-la-peur

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Tout ce que vous avez voulu savoir sur le genre littéraire du Steampunk avec l'essayiste Arthur Morgan, auteur de l'essai A Toute vapeur ! Le Steampunk en question.

Coup de rétro sur le Steampunk

Plébiscité depuis les année 2000 par les communautés numériques mais aussi par le fandom de l'imaginaire, le genre du Steampunk fêtera bientôt ses 40 ans. Lancé en 1987 par trois romanciers de fantasy et de science-fiction (James Blaylock, Tim Powers et K.W. Jeter), le terme steampunk (« punk à vapeur ») désigne des aventures naviguant entre les genres de l'imaginaire dans la révolution industrielle de l'époque victorienne. Inspiré par les oeuvres de Mary Shelley, Jules Verne et HG Wells mais aussi par d'autres oeuvres télévisuelles comme Les Mystères de l'Ouest ou graphique Le Démon des Glaces de Tardi, ce genre qui ne cesse d'évoluer avait déjà une proto-existence avant de connaître une définition. Arthur Morgan revient dans notre podcast sur les influences et l'évolution du Steampunk mais aussi sur la sympathique communauté des vaporistes.

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