Épisodes

  • Le Dieu vivant
    May 29 2025

    Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant.

    Matthieu 16. 16

    (Jésus dit à Jean :) Je suis le premier et le dernier, et le vivant ; et j’ai été mort, et voici je suis vivant aux siècles des siècles.

    Apocalypse 1. 17-18


    Le Dieu vivant

    “Dieu est mort”. C’est ce que proclamait le philosophe allemand Nietzsche (1844-1900),… mort lui-même depuis plus de 100 ans. Ce blasphème a été recopié plus d’une fois en mai 1968 en France, en particulier sur les murs des lycées et des universités : “Dieu est mort”. Dieu aurait pu, par un jugement soudain, montrer qu’il était le Dieu vivant, le Dieu éternel. Il a gardé le silence.

    Il est vrai que Jésus, le Fils de Dieu, est mort, cloué sur une croix, voici bientôt 2000 ans. Il est mort, mais il est aussi ressuscité. Il est monté au ciel, et il est maintenant à la droite de Dieu.

    Quand Jésus était sur la croix, les hommes de son temps l’insultaient et se moquaient de lui. Ils lui ont lancé ce défi : “Si tu es Fils de Dieu, descends de la croix” (Matthieu 27. 40). Quelle folie ! Bien sûr qu’il pouvait descendre de la croix aussi facilement qu’il est sorti du tombeau trois jours plus tard. Ce ne sont pas les clous qui pouvaient le retenir, c’était son amour pour les humains, pour vous et pour moi. Sur la croix il a accepté de subir à notre place le châtiment de Dieu pour nos fautes. Sa mort et sa résurrection nous arrachent à la puissance du diable et rendent heureux pour toujours celui qui croit en lui. Grâce au sacrifice de son Fils, Dieu sauve tous ceux qui croient (1 Corinthiens 1. 21).



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  • Les oubliés de Spinalonga
    May 28 2025

    Une femme oubliera-t-elle son nourrisson, pour ne pas avoir compassion du fils sorti de son ventre ? Même celles-là oublieront ;… mais moi, je ne t’oublierai pas.

    Ésaïe 49. 15

    Mon peuple m’a oublié pendant des jours sans nombre.

    Jérémie 2. 32


    Les oubliés de Spinalonga

    L’île de Spinalonga, tout près de la Crète, a fait l’objet d’un roman de Victoria Hislop : “L’île des oubliés”. Sur cette île, de 1904 à 1957, ont vécu tous les lépreux dont la Crète puis la Grèce se débarrassaient. Les malades n’avaient pas le choix. Jeunes enfants ou adultes parfois très âgés étaient obligatoirement déportés à Spinalonga. À Plaka, port d’embarquement de ces malheureux malades, des scènes d’adieux déchirantes avaient lieu presque tous les jours. “Oubliés”, rejetés, sans aucune visite. Ce triste fait historique nous interroge. L’expression : “Loin des yeux, loin du cœur” serait-elle juste ?

    Oublier est le propre de l’être humain : “Tu as mis en oubli le Dieu qui t’a enfanté” (Deutéronome 32. 18). Mais du côté de Dieu, personne n’est oublié, ni ne peut être rejeté, même le pire des malfaiteurs s’il se repent de ses péchés, comme celui qui était crucifié à côté de Jésus. Il lui a demandé : “Souviens-toi de moi, Seigneur, quand tu viendras dans ton royaume ; Jésus lui dit : En vérité, je te dis : Aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis” (Luc 23. 42-43).

    Déjà, sur la terre, Dieu n’oublie aucun de ses enfants dans les difficultés de leur vie quotidienne : “Il n’oublie pas le cri des affligés” (Psaume 9. 13). Jésus l’a confirmé à ses disciples : “Ne vend-on pas cinq moineaux pour deux sous ? Et pas un seul d’entre eux n’est oublié devant Dieu… Vous valez mieux que beaucoup de moineaux” (Luc 12. 6-7).



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  • Quelques femmes de foi (5)
    May 27 2025

    Que l’Éternel récompense ton œuvre, et que ton salaire soit entier de la part de l’Éternel… sous les ailes duquel tu es venue t’abriter !

    Ruth 2. 12

    Vous vous êtes tournés vers Dieu, vous détournant des idoles pour servir le Dieu vivant et vrai.

    1 Thessaloniciens 1. 9


    Quelques femmes de foi (5)

    Ruth, étrangère et veuve (Ruth 1 et 2)

    Mariée depuis environ 10 ans, Ruth n’a pas d’enfant quand elle devient veuve. Elle vit avec Naomi, sa belle-mère, et Orpa, sa belle-sœur, veuves également. Dans sa détresse, Naomi veut retourner dans son pays, en Israël, mais elle ne veut pas imposer sa décision à ses belles-filles qui l’accompagnent. Elle leur propose de rentrer refaire leur vie dans leur pays. Orpa choisit de retourner “vers son peuple et vers ses dieux” (Ruth 1. 15). Ruth décide de poursuivre : “Où tu iras, j’irai, et où tu demeureras, je demeurerai : ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu” (v. 16).

    Ruth montre une grande affection envers sa belle-mère en refusant de la laisser toute seule. Par le moyen de Naomi, elle a rencontré le vrai Dieu et abandonné l’idolâtrie de son pays. C’est une conversion : sa vie change totalement ! Elle se lie d’affection à une croyante, elle quitte ses anciennes habitudes et ses relations pour se joindre au peuple des croyants. L’Éternel est devenu “son Dieu”.

    Ruth accepte d’être une étrangère en allant vivre en Israël. Son zèle, son courage et son dévouement pour prendre soin de sa belle-mère y seront remarqués, si bien qu’il devient évident à tous qu’elle est venue s’abriter “sous les ailes de l’Éternel” (Ruth 2. 12). La conversion de Ruth est un bel exemple pour nous, chrétiens. Est-ce que notre comportement montre que toutes nos actions sont motivées par une foi vivante en Jésus Christ ?



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  • Belle apparence ?
    May 26 2025

    L’Éternel ne regarde pas ce à quoi l’homme regarde, car l’homme regarde à l’apparence extérieure, mais l’Éternel regarde au cœur.

    1 Samuel 16. 7

    Quand nous le voyons, son apparence n’a rien qui nous le fasse désirer. Il est méprisé et délaissé des hommes.

    Ésaïe 53. 2-3


    Belle apparence ?

    Comment la Bible nous présente-t-elle Jésus ? Il ne portait pas des vêtements magnifiques, ne résidait pas dans une belle maison, n’exerçait pas une profession réputée, n’avait pas de diplôme prestigieux, ne jouissait d’aucune fortune. Né dans une famille modeste, Jésus ressemblait à un homme ordinaire, sans prestige, ni apparence, ni notoriété. Il aurait pu passer sans être remarqué.

    Certaines personnes ont belle apparence. Maison, enfants et budget bien tenus, beaux vêtements, bonne allure en société, à table, au travail… à l’église. Leur vie semble exemplaire. Mais ces personnes peuvent aussi cacher de mauvaises pensées, des jalousies.

    Sous l’humble apparence de Jésus, il n’y avait rien de mauvais, rien d’hypocrite, il n’y avait que la perfection de l’homme-Dieu. Ce qu’il disait reflétait exactement ce qu’il était intérieurement (Jean 8. 25). Il aimait tous les humains. Il voulait sauver les méchants, les perdus, tous les êtres imparfaits que nous sommes. Et parce qu’il les a aimés jusqu’à donner sa vie, il pouvait pardonner. Car l’évangile, c’est l’histoire du pardon. L’histoire du riche qui annule la dette du pauvre, de l’offensé qui disculpe l’offenseur, du fort qui porte le faible, du grand qui s’abaisse au niveau du petit. C’est l’histoire de Dieu en Jésus qui descend à la rencontre de chacun de nous, avec nos faiblesses et nos erreurs.

    Le chrétien, c’est celui qui accepte dans son cœur l’offre de pardon de Dieu. Il cherchera alors, sans faux-semblants, à ressembler à Jésus Christ, qui était “humble de cœur” (Matthieu 11. 29).



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  • Les blessures à ses mains
    May 25 2025

    Les blessures à ses mainsUne troupe de méchants m’a entouré ; ils ont percé mes mains et mes pieds.

    Psaume 22. 17

    Voici, il vient avec les nuées, et tout œil le verra, et ceux mêmes qui l’ont percé.

    Apocalypse 1. 7


    Les blessures à ses mains

    Un chrétien posa un jour aux élèves d’un cours biblique cette question étrange : “Y a-t-il dans le paradis quelque chose qui soit fait par la main de l’homme ?” L’un d’eux répondit avec assurance : “Rien, bien sûr !” Nous aurions probablement répondu la même chose, en pensant que dans le ciel tout est absolument parfait et ne peut venir que de Dieu.

    Et pourtant, il y a quelque chose qui a été fait par des hommes : ce sont les blessures aux mains, aux pieds et au côté du Seigneur Jésus. Après sa résurrection, Jésus a gardé les traces des blessures de la crucifixion. Il a montré à ses disciples ses mains percées par des clous, et son côté transpercé d’un coup de lance (Jean 20. 20). Huit jours plus tard, il a dit à Thomas : “Avance ton doigt ici et regarde mes mains ; avance aussi ta main, mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais croyant” (v. 27). Quand il reviendra sur la terre pour établir son règne, les fidèles regarderont vers “celui qu’ils auront percé” (Zacharie 12. 10). On lui demandera : “Quelles sont ces blessures à tes mains ? Et il dira : Celles dont j’ai été blessé dans la maison de mes amis” (Zacharie 13. 6). Nous qui croyons, nous verrons, dans la maison du Père, au centre même de la gloire, notre Sauveur portant les marques ineffaçables de ce qu’il a souffert pour nous.

    Au milieu du trône, les tiens te verront ;

    Aucune couronne ne manque à ton front,

    Et tes mains percées montrent à la fois

    Les douleurs passées, l’amour de la croix.



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  • Une seule chose
    May 24 2025

    Je fais une chose : oubliant ce qui est derrière et tendant avec effort vers ce qui est devant, je cours droit au but pour le prix de l’appel céleste de Dieu dans le Christ Jésus.

    Philippiens 3. 13-14


    Une seule chose

    Depuis sa conversion, l’apôtre Paul est devenu l’homme d’une seule chose : la révélation de Jésus Christ a tout éclipsé, et le Christ donne désormais tout son sens à sa vie. Il court droit vers le but céleste (Philippiens 1. 21 ; 3. 7-8).

    Une seule chose : cela rappelle les paroles de Jésus à Marthe, absorbée par son travail, et qui se plaignait de sa sœur Marie, qui ne venait pas l’aider. Jésus lui répond que Marie fait la seule chose nécessaire : l’écouter pour apprendre à le connaître (Luc 10. 41-42).

    Une seule chose : cela signifie-t-il que nous devons tous cesser d’étudier, ou d’exercer un métier, pour lire la Bible toute la journée ? Non ! Paul lui-même fabriquait des tentes et travaillait jour et nuit. Marthe, à une autre occasion, sert Jésus à table, sans se plaindre, et Jésus ne lui fait aucun reproche (Jean 12. 1-2).

    Notre activité quotidienne n’est pas un obstacle à cette consécration entière à Jésus Christ, car nous avons le privilège de faire tout pour lui (Colossiens 3. 23). L’étudiant qui révise pour ses examens, les parents qui s’occupent de leurs enfants, le malade sur son lit d’hôpital, ou le détenu dans sa cellule, peuvent aussi faire une seule chose. Même si certaines occupations sont prenantes, c’est une question d’état d’esprit. Mes pensées peuvent être accaparées par mon activité du moment, mais mon cœur reste tourné vers mon Sauveur : je peux toujours le prier.

    Ainsi, ne pensons pas que ce programme : “faire une chose” soit réservé à des chrétiens particuliers comme un apôtre. Non, c’est le programme de chacun !



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  • Engrenage
    May 23 2025

    Un homme… tomba aux mains de brigands qui, après l’avoir dépouillé et accablé de coups, s’en allèrent, le laissant à demi mort… Mais un Samaritain, allant son chemin, vint à lui et, le voyant, fut ému de compassion : il s’approcha et banda ses plaies.

    Luc 10. 30, 33-34

    (Dieu dit :) Tournez-vous vers moi et soyez sauvés.

    Ésaïe 45. 22


    Engrenage

    Christine avait un foyer, un mari aimant, des enfants sans problèmes. Un jour, elle quitta tout pour une passion sans lendemain. D’une déception à l’autre, elle sombra dans une vie désordonnée. La conscience d’avoir gâché sa vie s’imposait progressivement, la plongeant dans une profonde dépression. À l’hôpital psychiatrique où elle finit par aboutir, personne ne put la détourner de ses idées noires. C’était comme si elle avait mis le doigt dans un engrenage infernal. Dans sa tête une voix murmurait : “La seule issue, c’est la mort”. C’était la voix de celui que la Bible appelle le diable. Elle nous assure qu’il est le “meurtrier” des hommes, “menteur et père du mensonge” (Jean 8. 44). Il est fondamental de savoir que Dieu, lui, n’appelle qu’à la vie.

    Si vous êtes, comme Christine, tombé(e) toujours plus bas, souvenez-vous que Dieu désire toujours nous relever, nous donner confiance en sa grâce pour que nous puissions nous tourner vers lui dans un chemin de repentance. Se repentir, c’est reconnaître ses fautes devant Dieu, et lui demander pardon, ainsi qu’à ceux auxquels on a fait du tort. Deux mille ans après sa venue, Jésus appelle toujours “des pécheurs à la repentance” (Luc 5. 32). Il reste ce bon Samaritain qui se penche sur ceux que le mal a laissés à demi morts, pour les ramener à la vie. Mais il faut croire qu’il “a le pouvoir sur la terre de pardonner les péchés” (Luc 5. 24). Il a lui-même payé le prix pour cela, en mourant sur la croix à notre place.


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  • Ils quittèrent tout et le suivirent
    May 22 2025

    Ayant alors mené les barques à terre, ils quittèrent tout et suivirent [Jésus].

    Luc 5. 11


    Ils quittèrent tout et le suivirent

    Lecture proposée : Luc 5. 1-11

    Il y a beaucoup de mouvements dans ce récit : Jésus monte dans une barque ; la foule se presse sur les bords du lac pour l’écouter ; les disciples, faisant confiance à Jésus, repartent en mer lancer leurs filets, puis les rapportent pleins à craquer ; enfin ils rangent leur matériel pour suivre le Christ ; Pierre tombe à genoux.

    Jésus est là. Sa présence, sa parole, ne laissent pas indifférents. Cela provoque du mouvement dans les cœurs, parfois des changements de direction subits.

    Jésus prend du recul par rapport à la foule pour bien se faire entendre, sa voix portant mieux sur l’eau. Écoutons nous aussi ses paroles, ce sont celles du Fils de Dieu, venu nous apporter la grâce divine.

    Les disciples ont jeté leur filet. Ils font l’expérience de la surabondance. Ils ne prennent pas seulement des poissons, ils sont appelés à prendre des hommes par la bonne nouvelle de l’évangile. Alors ils lâchent tout pour suivre Jésus.

    Aujourd’hui encore la parole de Jésus veut nous mettre en mouvement ! Nous faire sortir de nos prisons intérieures, nous ouvrir à l’espérance, nous donner une réelle paix, nouvelle, inattendue. Comme Pierre sachons nous agenouiller devant Jésus et lui dire ce qui ne va pas dans nos vies. Comme à lui, Jésus veut nous dire : “Ne crains pas”. Forts de cette parole, nous pourrons quitter ce qui nous paralyse, pour suivre Jésus.



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