Notre cher Nicolas revient aux affaires !

Laurent Joffrin à relevé brillamment le défi de reprendre les enquêtes de Nicolas Le Floch. Et ce n'était pourtant pas simple. J'ai trouvé son style fort agréable, certes différent de Monsieur Parot , mais très accrocheur. On retrouve dans cette enquête tout ce que l'on a aimé découvrir dans les aventures de Nicolas Le Floch. Une belle galerie de personnages, une belle intrigue, parfaitement mise en son par Audible. J'ai aimé !

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Pas aussi bien

Quel dommage que Laurent Joffrin se soit cru obligé d'ajouter un élément féminin, évidemment séduisant, au duo de policiers imaginé par JF Parot. On frise le romanesque de pacotille.

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Excellent roman mais pas très fun

Un ouvrage très bien écrit et parfaitement mis en son; ils'écoute avec grand plaaisir mais pour les passionnés des vraies enquètes de Nicolas,il plane autour de ce nouvel opus comme une sorte de nostalgie. Jean François Parot n'est plus et sans lui cette connivence entre les personnages s'est un peu évanouie. Leur éloignement et parfois disparition n'est que légitime, le temps a fait son oeuvre mais la jolie silhouette d'Aymé d'Arranet me manque et même si les repas copieux et pittoresques abondent il n'y a plus la truculence et la jovialité d'antan. Bourdeau est Monsieur le Commissaire et n'est plus Pierre...
Cela dit saluons le courage et le talent de l'auteur qui n'a pas démérité mais qui s'est davantage concentré sur le sanglant pittoreque des révolutionnaires que sur l'enquète proprement dite et puis nous voici rassuré, Nicolas reste un solide gaillard et toutes les princesses vous le confirmeront.

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Moyen

Ce n'est pas le contenu mais l'interprétation qui ne m'a pas plût les voix ne me semble pas en accord avec le texte c'est dommage cela a gâcher mon plaisir de retrouver les aventures de Nicolas Le Floch

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Bravo!

Heureusement surprise de retrouver Nicolas le Floch et ses amis ! Parfait, j'attends la suite. Merci beaucoup au très digne héritier de la plume de JF Parrot.

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Suite acceptable sans plus.

Ni le style, ni les intrigues ne sont à la hauteur de l'écrivain initial de cette série. Mais ça reste un roman divertissant. L'audio est en revanche de très bonne qualité.

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retour de Nicolas Le Floch

Je suis très heureuse de retrouver Nicolas Le Floch, dans ses aventures. Bien que je n'apprécie pas particulièrement la période historique dont il est question, j'ai suivi le marquis de Ranreuil dans cet épisode, avec beaucoup de plaisir. Et merci à Laurent Joffrin d'avoir succédé à Jean-François Parrot. Quant à l'interprétation de Philippe Sollier, elle est remarquable.

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Evolution/Transformation…

…mais banalisation, assez réussie somme toute, de notre Comissaire-Marquis, qui, de quasi héros du combat d’Ouessant– les autres devaient tricoter sous les espars qui pleuvaient dru^^ - et d’ombrageux et tourmenté marquis reconnu sur le tard, est devenu ue sympathique acteur de cape et d’épée comme tant d’autres.

Les ruminations jésuistiques ne sont plus au programme….la profondeur d’âme et les noires réflexions qui hantaient Nicolas et nous rapprochaient de son désespoir, ont laissé place à l’action truculente sans états d’âme du roman d’époque. Ses facettes finement et justement explorées, toutes de jalousie et d’orgueil mal maîtrisées, aussi attachantes qu’exaspérantes sont désormais un lointain souvenir : autre époque, autres mœurs ! Vivons les temps nouveaux ^^

Bourdeau y a gagné, Ranreuil, lui, a pris sous la plume de Roland Joffrin, un sérieux coup de tricorne sur le crâne et dégonflé les insupportables boursouflures d’ego des derniers tomes : exit les humeurs ducales voire princières affichées depuis l’Honneur de Sartine : le solitaire commissaire, flanqué de ses acolytes, qu’il traite au fil des ans avec une condescendance indigne d’un vrai Ranreuil^^ a repris pieds sur la France Tricolore : il n’est plus qu’un « hobereau breton retiré sur sa terre, qui élève son petit-fils Nicolas « - on ignorait que Louis de Ranreuil, fils adoré promu à la garde écossaise de Marie-Antoinette et fervent tenant de la cause royale dans le Prince de Cochinchine avait pris la poudre d’escampette avec sa délicieuse épouse ! – mais, bon…

Aimée devenait trop infidèle…mais, lui aussi ! Donc, tout est bien qui finit bien. Dommage que la plume addictive, déliée autant qu’acérée de Jean-François Parot des premiers tomes, ait fait évoluer son héros vers des situations de plus en plus nocives pour sa modestie ( rebondissements obligent !), mais qui alimentaient généreusement son pécule de commissaire au Châtelet ; propriétaire de belles terres avec « ses gens, son intendant », deux étalons. L’auteur le mène ici, à accepter « avec soulagement » un dîner offert par Choderlos de Laclos ^^. Où est passée la fortune des Ranreuil ? C’est Marat qui a déjà du œuvrer dans l’ombre 

Notre petit Cyrus, barbet de M de Noblecourt, a eu, lui, le bonheur de ressusciter, après avoir été enterré, « bien en deçà de son âge près d’un rosier au fond du jardin » en 1780 !

Jolie prestation pour la succession de notre Catherine, émérite cuisinière alsacienne: Ramatuelle fait une reprise haute en couleurs des talents culinaires en usage rue Montmartre, et Semacgus n’oublie pas qu’il a toujours été aussi bon chirurgien, que partenaire picaresque et parfois mystérieux du commissaire , dès le premier tome des tribulations des Blancs-Manteaux…

Allez, on chipote ! Si l’on trouve à redire, c’est parce qu’on a nos confortables habitudes avec tous les personnages. On traite le héros « de turc à maure » comme dirait Monsieur Le Noir ; on lui reproche ce qu’il se reproche souvent lui-même habilement – les lecteurs, çà ose tout ! -, mais il n’en demeure pas moins qu’il fallait « faire une fin » et être digne de succéder à Jean-François Parot, tout en respectant le timing de la vie et ses obligations, ses évolutions et ses amours nouvelles….
Ces dernières ne sont pas « adorantes » comme Aimée d’Arranet, et l’ancien Nicolas, effectivement, aurait renâclé ferme devant cette amazone de pacotille !

Il convenait donc « d’aborder sans lanterner » de nouveaux rivages, avec un certain panache… et un brin de décontraction.
Eh oui : 50 ans, Monsieur Le Marquis, mais la vie est toujours belle grâce au café du matin – Ah ! je croyais qu’il détestait et ne buvait que du chocolat battu et brûlant ! –
Les lecteurs fidèles sont impitoyables : s’ils étaient à la place de l’auteur, ils verraient un peu si c’est facile de relever le gant !^^

Défi bien relevé cependant par Laurent Joffrin, et surtout – merci Audible – superbement narré – : « il y a de la plume, il y a de l’action » comme disait Monsieur de Sartine ! Pas facile !
Succéder à Jean-François Parot c’est déjà une épopée, prendre la suite de François d’Aubigny : quel challenge ! Réussi, par ma foi ! ! …