La folle histoire des idées folles en psychiatrie
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Chris Baltus
À propos de ce contenu audio
Contradictions, errements, lubies, impasses, sadisations : la psychiatrie, en France et dans le monde, a une histoire qui peut faire peur quand on l'examine de près, car, comme toute discipline médicale, elle a eu du mal à naître.
Au nom de quoi, par exemple, pendant la Grande Guerre, les Poilus recevaient-ils des décharges électriques pour retourner au front ? Comment les psychiatres allemands ont-ils justifié les expériences qu'ils menaient sur les fous pendant le nazisme ? Comment a-t-on pu penser un jour que la malaria pouvait guérir de la psychose ?
Entourés par une dizaine d'experts - des psychiatres principalement mais aussi un hépatologue, un ethnologue et un épistémologue -, Boris Cyrulnik et Patrick Lemoine débattent sur le passé de cette discipline qui a peiné à exister, mais surtout proposent de se concentrer sur la seule question qui vaille pour demain : quelle confiance accorder à la psychiatrie ? Quels garde-fous mettre en place ? Et que serait une société sans psychiatrie ?
©2016 Odile Jacob (P)2021 Odile Jacob
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c'est dommage ... un livre audio c'est aussi le plaisir de la narration!
écoute difficile
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Notre comportement peut parfois être perçu comme celui d’un malade mental, défiant l’entendement ! Mais dire de quelqu’un qu’il est fou, qu’elle est folle : c’est considérer que cette personne a perdu la tête, c’est dans un premier temps la déshumaniser. Il n’y a pas d’un côté les sains d’esprit et de l’autre les fous, qu’il suffirait d’identifier, puisque chacun porte en soi une part de raison gardée. Et bien des folies ne sont que passagères.
La folie se nourrit de notre rapport au monde qui nous entoure, de notre (in)capacité à exister dans le monde tel qu’il est.Cette folie n’est qu’une question de norme, cette normalité qui est définie par le groupe, mais aussi en fonction de notre culture ou du contexte socioculturel. Un comportement peut être considéré comme anormal si on ne se plie pas aux règles aseptisées de notre société . Chacun aspire à devenir acteur de son existence et à donner un sens à ce qu’il vit. Ne pas comprendre, voilà ce qui dérange. La figure du fou, cette « inquiétante étrangeté », hante notre imaginaire collectif. Un fou ça crie, ça parle tout seul et ça dérange. D’où cette peur de devenir fou soi-même… J’ai adoré cet ouvrage qui traite différents thèmes, en passant par ces traitements inhumains pour soigner la folie, par ces expériences menées sur les fous pendant le nazisme, ou sur les addictions comme l’alcoolisme. Il y a quelques années, certains psychiatres pensaient encore que pour mettre fin à une crise de folie il suffisait de provoquer un choc violent, de passer le malade à la gégène (désignant un générateur électrique )pour mettre fin à une crise de Folie. En ce qui me concerne j’ai adoré ce livre
J'ai adoré
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synthèse finale
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