
Harlem Quartet
Préface d'Alain Mabanckou
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Lu par :
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Gaël Kamilindi
À propos de cette écoute
Dans le Harlem des années cinquante, se nouent les destins de quatre adolescents : Julia l’enfant évangéliste qui enflamme les foules, Jimmy son jeune frère, Arthur le talentueux chanteur de gospel et Hall son frère aîné.
Trente ans plus tard, Hall tente de faire le deuil d’Arthur et revient sur leur jeunesse pour comprendre la folle logique qui a guidé leur vie. Pourquoi Julia a-t-elle subitement cessé de prêcher ? Pourquoi le quartet s’est-il dispersé ? Pourquoi Arthur n’a-t-il jamais trouvé le bonheur ?
Ce roman magistral, où la violence et l’érotisme sont constamment maîtrisés par la tendresse et l’humour du poète, est, comme l’écrit Alain Mabanckou, " l’un des plus beaux chants de fraternité, d’amour, d’espérance et d’expiation ".
Gaël Kamilindi, de la Comédie-Française, en livre une interprétation exceptionnelle, épousant le rythme si particulier de la langue de James Baldwin et révélant combien le gospel l’innerve.
©1978, 1979 / 1987, 1991, 1998, 2003, 2017 / 2024 James Baldwin / Éditions Stock / Audiolib (P)2024 Audiolib
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Ce que les auditeurs disent de Harlem Quartet
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Global
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Interprétation
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Histoire
- croquemitaine
- 21/04/2025
Bouleversant.
Je suis ressorti.e de ma lecture comme d’une épopée, un voyage émotionnelle intense, la gorge nouée, les larmes aux yeux et pourtant ne regrettant rien de ce que ce livre m’a apporté.
L’auteur use de ce style si particulier alliant une crudités sans concession à une vulnérabilité parfois insoutenable.
La peur constante écrasante qui plane sur la vie de ces personnages et la certitude que leur destin se fissurera sous nos yeux sans que l’on puisse rien y changer, comparable à regarder un accident se produire au ralenti et rester pour voir les dégâts se produire. Comme fasciné malgré soi par cette réalité colorée, froide et bouleversante qui s’incruste dans vos os et pénètre votre zone de confort pour la réduire en charpie.
On suit des personnages humains, avec leurs défauts et leurs faiblesses, leurs espoirs et leur désillusion sur cette société américaine des années 50’ dans laquelle il survivent.
Avec un regard pluriel sur ce microcosme qu’est la famille et les relations complexes qu’entretiennent les membres en son sein, on constate avec soulagement que l’amour, aussi bien filial, fraternel que romantique protéiforme, en est le plus prégnant.
James Baldwin aborde sans crainte des sujets sensibles tel que le racisme, aussi bien de la part des blancs qu’au sein de la communauté noire, et la diversité des relations de chaque personnage avec la religion non pas comme une chose singulière, universelle et constante mais bien multiforme, fluctuante et propre à chacun.
Le personnage d’Arthur est au centre du récit, bien qu’il soit raconté par son frère Hall comme une manière de faire le deuil de celui qui étais le centre de son univers.
Hall se remémore les événements qui les ont façonné lui, son petit frère et leurs amis pour en faire des adultes plus ou moins fonctionnels et cabossés par la vie.
La perception des expériences et des sentiments amoureux, éphémères mais puissants, incertains mais incandescent est tout à la fois captivante et terrifiante.
L’expérimentation de l’existence par les personnages est tel une collision de train avec une réalité empruntée, que l’on vit par procuration tout en nous estimant parfois chanceux de ne pas l’avoir vécu.
TW/CW: Abus, v!ol sur m!neurs, rac!sme, h*m*phob!e, perte d’un enfant (fausse couche), pr*st!tut!on, dr*gue, m*rt.
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