
Aux États-Unis, le timide essor du «soccer» avant le Mondial de foot 2026
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Les États-Unis accueillent en ce moment le Mondial des clubs avant la Coupe du monde dans un an. Ici, le « soccer » est en plein développement, encore plus depuis que Lionel Messi a rejoint il y a deux ans Miami et la MLS, le championnat local. Mais la culture football s’installe-t-elle vraiment dans les habitudes des Américains ?
En cinq secondes, l’attaquant gabonais Denis Bouanga a tout résumé. On peut être une star de la MLS – le championnat local de football aux États-Unis –, le meilleur buteur de Los Angeles et passer complètement inaperçu dans un pays où l’offre sportive est aussi vaste que le territoire. Un pays où le soccer est encore loin d’être roi.
« Le championnat n’a qu’une trentaine d’années d’existence. Le football américain est encore numéro un, suivi du basket et après, il y a la ligue de baseball, celle de hockey. Les sports universitaires sont très importants chez nous. La MLS d’aujourd’hui, avec Messi, est dans ces eaux-là. Mais la NFL et la NBA sont encore devant », détaille Michelle Kauffmann journaliste spécialisée au Miami Herald.
« Cela progresse. Le problème, c'est que les gens comme moi s’intéressent plus aux championnats européens », estime Teddy, maillot de Chelsea sur le dos. Ce supporter est à Atlanta pour assister au match entre Chelsea et le Los Angeles FC. « Je regarde jouer Chelsea depuis que je suis petit. Ici, on a une nouvelle équipe, Atlanta United. Mais bon, c'est dur de passer de l’un à l’autre. La qualité de jeu n’a rien à voir », regrette-t-il.
Et pourtant, dans les stades de MLS, l’affluence moyenne est en pleine croissance. Plus de 23 000 spectateurs par match en moyenne la saison passée et les groupes de supporters se structurent. Depuis quatre ans, Jo voyage avec l’un d’eux pour suivre les matchs du Los Angeles FC. « Avant, avec mes amis, on suivait le football américain, le baseball, le basket. Classique, quoi. Et puis on est allés voir un match de soccer et on a tout de suite accroché. L’énergie est incroyable. Maintenant, on voyage partout pour suivre l’équipe. Quand vous voyez la passion des supporters de soccer, c'est dur de ne pas être tenté. C’est vraiment génial », s'enthousiasme-t-il.
Alors combien sont-ils, comme lui, les convertis devenus fanatiques ? Difficile à dire, mais la passion est contagieuse, transmissible, dans une Amérique qui se rêve demain en nouveau monde du ballon rond. « Vous connaissez Hugo Lloris ? Mon fils est un grand fan. Il est gardien de but comme lui et il a son maillot signé… Il va lui succéder, j’espère. C’est le plan », plaisante même Jo.
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