Dans ce quatrième épisode de « 13,9% », la restauration, et plus précisément la gastronomie, est à l’honneur avec deux chefs entrepreneurs, Justine Piluso et Juan Arbeláez, connus entre autres pour leur participation à l’émission Top Chef.

Pour Justine, la passion n’a pas suffi pour se faire une place dans le monde de la gastronomie. Elle a dû se battre, « jouer des coudes », travailler « encore plus dur » pour ne plus seulement être considérée comme « le sourire de la gastronomie française ».

Tout au long de sa carrière, Juan a été témoin, parfois acteur de ces inégalités. Après des rencontres marquantes, une remise en question perpétuelle et une éducation à ces enjeux, il se définit aujourd’hui comme féministe engagé et allié.

Freins culturels pour les jeunes filles, agissements sexistes en cuisine ou encore disparités salariales, la gastronomie n’est pas épargnée par les inégalités de genre. Ces dernières décennies, le secteur et les mentalités ont toutefois grandement évolué, notamment grâce à l’essor des émissions culinaires et à la médiatisation de cheffes restauratrices, comme Stéphanie Le Quellec, Anne-Sophie Pic ou Manon Fleury, qui bousculent les stéréotypes de genre.

Juan et Justine incarnent ces évolutions et leurs témoignages nous aident à mieux comprendre, sinon appréhender, ces inégalités persistantes.

Pour en savoir plus sur l’égalité femmes-hommes et le plan Toutes et tous égaux, rendez-vous sur info.gouv.fr.

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Dans ce troisième épisode de « 13,9% », nous invitons deux scientifiques de renom : Yasmine Belkaid, Directrice générale de l’Institut Pasteur, et Antoine Petit, Président-directeur général du Centre national de la recherche scientifique, le CNRS.

« On ne peut pas se passer de 50 % des cerveaux », commence Antoine Petit. Les sciences font face à un défi majeur : le manque d’attrait des petites filles pour les filières scientifiques, en particulier les mathématiques. Un déséquilibre qui se prolonge tout au long des carrières scientifiques, freinées par l’autocensure, le manque de modèles féminins et une culture encore trop marquée par le « boys club ».

Pour en parler, ils échangent avec conviction et pragmatisme des leviers majeurs à activer pour favoriser la mixité dans les sciences : visibiliser les rôles modèles féminins, accompagner les parents, et briser les barrières invisibles entre autres.

Comment faire des sciences un espace plus équitable où chacun peut contribuer pleinement à l’avancée des connaissances ? C'est à cette question que tentent de répondre nos invités.

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Dans ce deuxième épisode de « 13,9% », nous plongeons au cœur de l’entrepreneuriat, à la rencontre de deux figures phares : Fanny Moizant, présidente et co-fondatrice de Vestiaire Collective et première femme en France à diriger une licorne et Louis Marty, président et fondateur de Merci Handy.

Au fil de cet échange, ils reviennent sur leurs parcours entrepreneuriaux. Fanny Moizant livre son expérience : si elle n’a pas personnellement ressenti de frein dans sa carrière, elle souligne que des barrières mentales et sociétales freinent encore les femmes dans leurs ascensions entrepreneuriales, que ce soient l’accès difficile aux investissements, l’autocensure ou encore le manque de modèles.

Ensemble, avec honnêteté et justesse, ils discutent des solutions concrètes qu’ils ont mis en place au sein de leurs entreprises ou qui devraient l’être dans le monde des start-up pour lutter contre les inégalités professionnelles et créer des environnements de travail plus inclusifs.

Un épisode captivant qui mêle réflexions, témoignages et inspirations pratiques pour penser l’entrepreneuriat au féminin.

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