La reine dans le palais des courants d'air

Millénium 3

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La reine dans le palais des courants d'air

De : Stieg Larsson

Lu par : Emmanuel Dekoninck

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À propos de ce contenu audio

Les auditeurs du deuxième volume l’espéraient : Lisbeth n'est pas morte ! Mais, très mal en point, elle va rester coincée des semaines à l'hôpital, dans l'incapacité physique d'agir. Et comme il n'existe aucune raison pour que cessent les activités souterraines des renégats de la Säpo, le procès qui s'annonce pour elle est loin d'être sans danger...

A l'évidence, Emmanuel Dekoninck s'amuse toujours autant à interpréter les personnages hors norme de cette série devenue culte ! En bonus, un entretien avec Marc de Gouvenain, l'éditeur de la trilogie.L'auteur
Né en 1954, Stieg Larsson, fervent opposant à l'extrémisme et au racisme, fut le rédacteur en chef d'"Expo", une revue suédoise combattant les résurgences du fascisme. Il est mort brutalement, en 2004, juste après avoir remis à son éditeur les trois tomes de la trilogie Millénium, qui s'est vendue à plus de 6 millions d'exemplaires dans le monde.

Le narrateur
Interprète de théâtre reconnu et apprécié, metteur en scène et également compositeur de musique, Emmanuel Dekoninck vit en Belgique.©2007 Actes Sud pour la traduction française. Traduit du suédois par Lena Grumbach et Marc de Gouvenain; 2007 Stieg Larsson (P)2008 Audiolib

Espions et politique

Fiction criminelle

Politique

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Bonne écoute !

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Commentaires

La presse en parle
"Attention, polar addictif."
Pascale Frey, ELLE

Le plus pertinent

La reine dans le palais des courants d’air clôt donc cette trilogie Millenium devenue, en quelques années, un véritable phénomène littéraire voire culturel et de société. C’est peu de dire que c’est avec gourmandise que j’ai entamé l’écoute de cet ultime épisode des aventures du journaliste Mikael Blomqvist et de la cyberpunkette Lisbeth Salander. Ce troisième opus se positionne ainsi dans la continuité immédiate du tome précédent avec une Lisbeth entre la vie et la mort, une balle fichée dans le crâne et de surcroît accusée de tentative de meurtre. Mikael « super » Blomqvist ne sera pas de trop pour la sortir de ce mauvais pas. J’avoue ressortir de l’écoute de l’oeuvre, non pas déçu mais un peu frustré. En effet, le rythme de ce récit m’est apparu beaucoup plus lent, tortueux, jalonné d’une foule de personnages, de situations en parallèle comparativement aux deux précédentes histoires qui n’étaient pourtant pas des archétypes de simplicité narrative ! Il convient de préciser également que le ton de cet ultime tome est plus politique, l’auteur affichant clairement son combat contre toute atteinte à l’état de droit. Le « hic » pour l’auditeur français non suédophile, c’est que l’on a parfois le sentiment de manquer du socle de connaissances institutionnelles, historiques et politiques minimales pour complètement appréhender le propos de Stieg Larsson et donc pleinement apprécier ses diatribes contre les coups de canifs à l’indépendance de la justice et de la police, à la liberté d’expression,… Néanmoins, cela a le mérite certain de nous inciter à nous pencher sur la question et à la creuser par des recherches connexes. Quoi qu’il en soit, la reine dans le palais des courants d’air demeure une conclusion remarquable à une trilogie qui l’est non moins. On lui pardonnera donc ses passages trop longs ou au ton trop professoral pour ne garder que le meilleur : un thriller atypique où le contexte sociologique, historique et politique a autant d’importance que l’épaisseur de personnages qui resteront longtemps gravés dans la mémoire de l’auditeur sans oublier une plongée réjouissante dans le quotidien d’un journal. Saluons encore l’excellente interprétation d’Emmanuel Dekoninck qui donne encore plus de profondeur au texte. Enfin, il est à noter que le livre audio se termine par une interview de plus de trente minutes de l’éditeur-traducteur français de la trilogie, qui nous éclaire, à la fois sur la genèse de Millénium et l’analyse qu’il en fait en tant que professionnel du livre. De même, à l’écoute de ce bonus, on en apprend plus sur le métier de traduction, sa richesse et ses difficultés mais aussi tout le doigté et la sensibilité qu’il requiert. On en conclut qu’il ne faut pas seulement de bons auteurs mais aussi de bons traducteurs.