Anthony était un petit garçon jovial qui relevait des défis pour se faire accepter par un groupe d’élèves, jusqu’à ce que ces jeux deviennent dangereux et qu’il se retrouve dans des situations problématiques. Moqué pour son physique, il a également été victime de cyberharcèlement.

Marion, la fille de Nora, s’est suicidée il y a près de 12 ans, alors qu’elle était harcelée à l’école et en ligne. Nora a transformé son deuil en combat. À travers son association « Marion la main tendue », ses interventions médiatiques et ses actions dans les établissements scolaires, elle se bat pour sensibiliser, prévenir et protéger contre le harcèlement.

Tous deux se rejoignent pour analyser ce phénomène qui peut toucher tout le monde.

Ce dernier épisode de « Tu sers à rien » permet d’exposer les solutions pour venir en aide aux jeunes et aux parents concernés par le harcèlement à l’école, qui n’est pas une fatalité.

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Elèves, parents, professionnels : le harcèlement n’est pas une fatalité.

Un seul numéro à connaître : le 3018.

Gratuit, anonyme et confidentiel, accessible tous les jours de 9h à 23h.

Plus d’informations sur :

· info.gouv.fr

· https://www.education.gouv.fr/non-au-harcelement

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Grégoire était un enfant roux plein d’énergie. Il raconte comment sa couleur de cheveux est devenue le prétexte à des moqueries incessantes, notamment de la part de filles. Son caractère joueur et ses difficultés à accepter l’autorité ont parfois renforcé son isolement. Il s’est parfois défendu avec agressivité, ce qui le perturbe aujourd’hui.

Emma était une élève modèle, discrète et studieuse. Motivée par le besoin de prouver sa force et sa supériorité, elle a initié des actes de violence physique envers un camarade, qui était pourtant son ami. Elle se rend compte aujourd’hui qu’il s’agissait de harcèlement, ce que personne ne voyait, car elle était une fille qui tapait un garçon.

Au fil de leurs témoignages, Grégoire et Emma explorent leurs expériences, leurs failles, leurs souffrances, et partagent les solutions concrètes qui leur ont permis de briser le cycle du harcèlement.

Harceleur, harcelé, dialoguer pour réparer.

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Elèves, parents, professionnels : le harcèlement n’est pas une fatalité.

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Enfant introvertie, Enola s’est liée d’amitié avec une autre camarade d’école. Ensemble, elles ont subi des violences qui ont marqué leur scolarité. Cherchant refuge dans une amitié fusionnelle, Enola s’est en réalité retrouvée enfermée dans ce cercle de violence. Plus tard, au lycée, sa fragilité l’a rendue victime d’un harcèlement et de violences d’un autre genre, cette fois par un homme.

Mathilde revient quant à elle sur le rôle qu’elle a joué au sein d’un groupe de harceleurs. Bien qu’elle n’ait jamais agi directement, elle considère aujourd’hui que son silence et son inaction ont fait d’elle une complice. Son témoignage met en lumière la responsabilité de ceux qui “regardent sans rien faire”.

Cet échange bouleversant nous pousse à comprendre l’importance des gestes, des mots, et du courage face à l’injustice. Enola et Mathilde, avec une sincérité désarmante, nous rappellent que le silence n’est jamais une solution.

Harceleur, harcelé, dialoguer pour réparer.

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Elèves, parents, professionnels : le harcèlement n’est pas une fatalité.

Un seul numéro à connaître : le 3018.

Gratuit, anonyme et confidentiel, accessible tous les jours de 9h à 23h.

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