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Revue de presse internationale

Revue de presse internationale

De : RFI
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Panorama de la presse internationale sur les sujets d’actualité du jour, du lundi au vendredi à 07h15 TU et samedi 07h12 TU (Heure de Paris = TU+1 en hiver)

France Médias Monde
Politique et gouvernement
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    Épisodes
    • À la Une: le Moyen-Orient plonge dans l’inconnu
      Jun 23 2025
      Attention à ne pas crier victoire trop tôt… C’est ce que souligne le Washington Post après les frappes américaines sur les principaux sites nucléaires iraniens. « “Mission accomplie“, avait déclaré George Bush, en mai 2003, un mois après l’invasion de l’Irak », rappelle le journal. On se souvient de ce qui avait suivi. Tout comme son prédécesseur, Donald Trump crie victoire… Attention donc, prévient le Washington Post, « l’attaque contre l’Iran était certes audacieuse mais les conséquences pourraient être désastreuses » En effet, pointe Le Temps à Genève, « il paraît bien naïf de croire qu’il suffit de recourir à la force pour résoudre une fois pour toutes un problème nucléaire iranien qui empoisonne la communauté internationale depuis près d’un quart de siècle. (…) Le risque majeur est de voir l’Iran quitter le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et développer la bombe atomique en catimini. Le régime des mollahs, personne n’en doute, est groggy. Il n’a pas de soutien populaire et dispose de très peu d’options en guise de représailles. Mais il ne va pas jeter l’éponge si facilement. Il pourrait bien recourir à ce qu’il a maîtrisé le mieux au cours des quatre décennies qui ont suivi la révolution de 1979 : la capacité de nuisance ». Le trajectoire nord-coréenne ? Attention, prévient également Le Figaro, à Paris, « Trump espère que sa démonstration de force suffira et qu’il ne sera pas entraîné dans un de ces longs conflits asymétriques où ses prédécesseurs ont tant perdu. Il décrit une opération ciblée et limitée que Téhéran aurait tort de prendre pour une déclaration de guerre ou une volonté de renverser le régime. Mais on ne peut clore un chapitre – celui du programme nucléaire iranien, supposément “anéanti“ – sans en ouvrir un autre ». Celui des représailles… Alors, s’interroge Le Figaro, « l’Iran des mollahs est-il prêt à aggraver son cas en cédant à ce réflexe ? Il dispose d’une autre voie, moins spectaculaire, mais aussi inquiétante à long terme : se retirer du traité de non-prolifération, passer totalement à la clandestinité et suivre la trajectoire nord-coréenne – qui a doté Pyongyang d’une soixantaine de bombes atomiques. Après son coup d’éclat, Trump doit encore travailler à la victoire ». Questions… « À ce stade, résume Le Soir à Bruxelles, rien ne permet d’estimer ou d’affirmer que la paix est au bout de ce chemin américano-israélien balisé par les bombes ». Et pour le quotidien belge, on entre dans l’inconnu : « le régime iranien va-t-il tomber ? La capacité nucléaire de l’Iran est-elle anéantie ? Les bases américaines au Moyen-Orient, leurs intérêts dans le monde et sur leur propre sol sont-ils menacés ? Quel nouvel équilibre géopolitique va émerger ? Le monde risque-t-il d’être entraîné dans la guerre ? Personne ne peut répondre à ces questions ». Ce qui est sûr, s’exclame Le Temps à Genève, c’est que « les bombardements de samedi ont fait deux victimes de choix : la diplomatie et le droit international ». Une opportunité ? Certains journaux se posent moins de questions et applaudissent l’intervention américaine… « Trump a fait preuve de courage et de capacité stratégique », affirme ainsi Die Welt à Berlin. « S’ils avaient laissé les mollahs continuer, les États-Unis auraient perdu leur pouvoir de dissuasion face aux États expansionnistes de Chine et de Russie. Avec son intervention audacieuse en Iran, Trump corrige les erreurs de ses prédécesseurs Biden et Obama, dont les politiques de faiblesse en Afghanistan et en Syrie ont entraîné une perte significative de crédibilité pour les États-Unis ». Pour le Wall Street Journal, à New-York, « la décision du président Trump de frapper les trois principaux sites nucléaires iraniens samedi a contribué à débarrasser le monde d’une grave menace nucléaire et a constitué un grand pas vers le rétablissement de la dissuasion américaine. Elle crée également une opportunité pour un Moyen-Orient plus pacifique, si les nations de la région veulent bien la saisir ». Enfin, veut croire le Jerusalem Post : « une nouvelle aube s’est levée. Les israéliens n’ont jamais été autant en sécurité depuis une génération ».
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      4 min
    • À la Une: l'attaque américaine contre les sites nucléaires iraniens
      Jun 22 2025
      La presse internationale se réveille groggy. Hier encore, elle s’interrogeait sur la période de deux semaines que s’était donné Donald Trump pour prendre une décision quant à d’éventuelle frappes en Iran, et mettait en avant ses réticences à engager les États-Unis dans un nouveau conflit. Aujourd’hui, c’est chose faite et la photo de Donald Trump s’exprimant derrière un pupitre aux couleurs de l’Amérique fait la Une des journaux. « Trump affirme que les principales installations nucléaires iraniennes ont été totalement détruites par les frappes américaines », titre le Washington Post. « L’Iran, tyran du Moyen-Orient, doit maintenant faire la paix », a ajouté le président américain. « Les États-Unis entrent en guerre contre l’Iran » écrit de son côté le New York Times, qui précise : « dans toute la région, où plus de 40 000 soldats américains sont stationnés, sur des bases et des navires de guerre, les frappes américaines inaugurent une période d’alerte maximale, le Pentagone s’attend à des représailles quasi certaines de la part de l’Iran ». Ce que confirme le ministre iranien des Affaires étrangères, cité par le Jerusalem Post et le Times of Israël. Abbas Araghchi, « a prévenu que les attaques américaines contre les sites nucléaires de l’Iran, auraient des conséquences sans fin » et il a assuré « que l’Iran se réservait toutes les options pour riposter ». L’Iran qui a lancé ce matin plusieurs dizaines de missiles sur Israël. Succès Israël où le Premier ministre se félicite de l’attaque américaine. Benyamin Netanyahu qu’on voit, lui aussi, s’exprimer derrière un pupitre officiel. Il est notamment à la Une du Jerusalem Post, qui titre : « Netanyahu félicite Trump et les États-Unis ». « Le président Trump dirige courageusement le monde libre », a ajouté le Premier ministre israélien. « C’est un ami formidable d’Israël, un ami sans égal ». Pour le Jerusalem Post, pas de doute, l'attaque américaine est « non seulement un succès militaire mais aussi un succès diplomatique », c'est « un nouveau sommet dans la coopération entre les États-Unis et Israël. » Menaces iraniennes Côté iranien, le Tehran Times publie une déclaration de l’Agence de l’Énergie Atomique Iranienne. L’agence iranienne parle d’une « attaque brutale », « contraire au droit international, et en particulier au Traité de non-prolifération nucléaire ». « On attend », poursuit l’Agence de l’Énergie Atomique Iranienne, « que la communauté internationale condamne cette anarchie basée sur les lois de la jungle et qu’elle soutienne l’Iran, dans ses droits légitimes ». L’agence de presse Mehr News Agency, elle, annonce « une nouvelle vague de frappes aériennes, en représailles contre Israël ». Dans une dépêche publiée ce matin, l’agence de presse précise que Téhéran a lancé « un avertissement sévère, assurant que tout pays qui fournirait au régime israélien du matériel militaire de quelque nature que ce soit, serait considéré comme complice de l’attaque contre l’Iran ». Les États-Unis figurent sans aucun doute en bonne place sur la liste des mollahs. Colère des démocrates américains L’attaque américaine fait aussi la Une des journaux européens. Le Sunday Times publie la carte des sites visés par les États-Unis, avec notamment le fameux site souterrain de Fordo, que seules les forces américaines étaient en capacité d’atteindre. Un croquis donne une idée de la forme des chasseurs qui ont bombardé l’Iran, une forme aérodynamique… des chasseurs qui peuvent larguer des dizaines de bombes. À Londres, encore, le Guardian met l’accent sur les démocrates américains qui ont ouvertement dénoncé l’attaque américaine. Il s’agit de l’ancien candidat à la présidentielle Bernie Sanders et de Ro Khanna, un député démocrate. « Trump a frappé l’Iran sans l’autorisation du Congrès », accuse ce député. Et il ajoute « nous devons immédiatement retourner à Washington et voter pour empêcher l’Amérique d’être entraînée dans une nouvelle guerre sans fin au Moyen-Orient ». Bernie Sanders, lui, a qualifié l’attaque « d’alarmante et tellement inconstitutionnelle ». Dangereuse escalade Enfin en France, Libération parle d’une « opération mûrie et répétée depuis des années ». Ce sont plus précisément les propos de Brett McGur, ancien haut responsable des missions Moyen-Orient à la Maison-Blanche. Sur CNN, il a donc expliqué que l’attaque américaine avait été murement réfléchie. Il affirme aussi « que cette option s’est transmise d’une présidence à l’autre, avec l’espoir qu’elle n’aurait pas à servir. Mais aujourd’hui », reconnaît-il, « elle a servi ». Enfin, le Monde rappelle que les États-Unis ont également menacé l'Iran. ...
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      5 min
    • À la Une: combien de temps durera la guerre entre Israël et l'Iran?
      Jun 21 2025
      La question se pose tous les jours et aujourd’hui, le chef de l’armée israélienne, le général Eyal Zamir prévient : les Israéliens doivent se préparer à une « campagne prolongée contre l’Iran ». Propos repris par le Times of Israël. Comment expliquer ce qui semble être un revirement, alors qu’en début de semaine des responsables de l’armée parlaient d’une offensive d’une semaine ou deux ? Selon le Times of Israël, ce changement est probablement « lié à la déclaration de Donald Trump », qui s’est donné deux semaines pour décider si les États-Unis s’engagent contre l’Iran. Un délai qui interroge… Le New York Times se demande si cette période de 14 jours du président Trump, « est autre chose qu’un moyen de gagner du temps pour des préparatifs militaires. » En Iran, la presse accuse « Benyamin Netanyahu est un homme qui aime le sang » écrit ainsi le Tehran Times. Evoquant la guerre à Gaza, le journal accuse encore : « Personne ne tue autant que les dirigeants israéliens ». Pas de justification légitime Aux États-Unis, Donald Trump subit un revers, avec la libération d’un militant propalestinien. Il s’agit de Mahmoud Khalil. Le Washington Post le présente comme « l’un des leaders des manifestations sur les campus contre la guerre à Gaza (…) arrêté dans le cadre d’une répression contre l’antisémitisme présumé ». On le voit en photo, à sa sortie de prison, un keffieh autour du cou. « Résident permanent en règle », raconte le Washington Post, « il avait été transféré par avion dans un centre de détention des services de l’immigration et des douanes en Louisiane, en mars ». « Mais hier », poursuit le journal, « le juge de district américain Michael Farbiarz a déclaré que les procureurs n’avaient pas fourni de justification légitime pour le maintien en détention de Mahmoud Khalil ». En France, le Monde rapporte les propos de l’ancien étudiant de Columbia : « Trump et son administration ont choisi la mauvaise personne (…) Personne ne devrait être emprisonné pour avoir dénoncé un génocide » a déclaré le militant propalestinien. « Emblématique, le cas de Mahmoud Khalil n’est pas unique », poursuit le Monde. « Il s’inscrit dans le cadre d’une charge du gouvernement Trump contre les universités, qu’il accuse de ne pas avoir suffisamment protégé des étudiants juifs pendant les manifestations étudiantes contre la guerre dévastatrice d’Israël, dans la bande de Gaza ». Bateau-taxi Dans le nord de la France, de nouveaux témoignages de migrants qui tentent de traverser la Manche pour gagner l’Angleterre. « La semaine dernière », raconte le Times, « plus de 2000 personnes ont rejoint le Royaume-Uni à bord de petites embarcations ». Mais la traversée est dangereuse, parfois mortelle. Et plusieurs tentatives sont souvent nécessaires. C’est ce que raconte un jeune somalien de 19 ans qui, nous dit le Times, « a tenté à quatre reprises de traverser la Manche. Il a été aspergé de gaz lacrymogènes, repoussé par la police, abandonné dans l’eau par les passeurs, et une fois il a dû appeler à l’aide lorsque son bateau s’est trouvé en difficulté en mer ». Le jeune homme précise que les passeurs « sont très malins ». Le Times explique : « comme la police française intervient désormais au bord de l’eau, les passeurs ont organisé un système de bateau-taxi, dans les eaux calmes qu’ils conduisent ensuite vers d’autres plages, pour récupérer des migrants qui sont déjà entrés dans l’eau ». « Mais », souligne le Times, « cette tactique favorise les migrants plus jeunes, plus forts, de sexe masculin, capables de se hisser dans le bateau alors qu’ils ont de l’eau jusqu’à la taille, voire plus ». « Dans les camps », précise le quotidien britannique, « des femmes et des familles racontent qu’elles ont été abandonnées sur la plage ». Des images de passeurs et de migrants qui dérangent le Times : le journal s’emporte : « avec l’arrivée du beau temps, l’invasion des petits bateaux se transforme en taxi, à quelques mètres des gendarmes français », qui nous dit-il, « ne veulent surtout pas se mouiller les pieds ».
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      4 min

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