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Le goût de M

Le goût de M

De : Le Monde
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À propos de cette écoute

Qu'est-ce qu'avoir du goût ? Qui a bon goût, mauvais goût ? Le goût est-il un héritage, le produit d'une éducation, le signe d'une appartenance sociale ? Ou au contraire, le fruit d'une construction personnelle, une mise en scène de soi ? Comment devient-il, au final, inséparable de ce que nous sommes ?

Chaque vendredi, "Le goût de M" part à la rencontre d'une personnalité issue du monde de la culture, de la mode, du design ou de la cuisine, et lui demande de raconter son histoire personnelle du goût. Comment elle l'a constitué, en continuité ou en rupture avec son milieu d'origine, comment il a évolué au cours de sa vie, de ses rencontres, de ses expériences, du goût de l'époque aussi.


"Le goût de M" est le podcast de M, le magazine du Monde, produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal)

Préparé avec l'aide de Diane Lisarelli et Imène Benlachtar

Réalisation : Guillaume Girault et Emmanuel Baux

Musique : Gotan Project"


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Art Sciences sociales
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    Épisodes
    • #159 (LA)HORDE, collectif d'artistes et chorégraphes : « Grâce à TikTok, grâce à ses challenges, on n’a jamais vu autant de jeunes danser, c’est génial »
      Jun 19 2025

      Rien que leur nom témoigne de la diversité de leurs inspirations puisqu’il fait à la fois référence à l’écrivain Alain Damasio et à son chef-d’œuvre, « La Horde du Contrevent » , ainsi qu’à l’univers du jeu vidéo « World of Warcraft » . Le dernier épisode de la saison du « Goût de M » interroge cette semaine le goût du collectif (La)Horde, qui secoue la danse contemporaine depuis une dizaine d’années et dirige, depuis 2019, le Ballet national de Marseille. Composé d’un trio de jeunes artistes multimédia, Marine Brutti, Jonathan Debrouwer et Arthur Harel, (La)Horde a déjà collaboré avec Christine and the Queens, Madonna, Sam Smith, et a marqué les esprits avec des pièces fortes comme « Room with a View » , dont la musique était composée par Rone.

      On fait leur connaissance au Théâtre de la Ville, à Paris, où ils jouaient « Age of Content », une de leurs pièces qui interroge l’absence de frontières entre le réel et le virtuel. Cet après-midi, fin mai, une vingtaine de danseurs de 16 nationalités différentes et le trio de cofondateurs débriefent la représentation de la veille, avant d’entamer les répétitions. Ce lieu leur tient à cœur puisqu’ils y étaient des « spectateurs assidus » : « Au Théâtre de la Ville, il y a les artistes les plus underground comme les plus célèbres. On a fait beaucoup de notre éducation théâtrale et chorégraphique ici. »

      Ceux qui désignent l’artiste italien Romeo Castelluci comme leur « maître ultime », reviennent sur leur rencontre au début des années 2010, où, ils passaient « beaucoup de temps dans les milieux queers, notamment à danser ensemble dans des soirées », à côtoyer de jeunes stylistes qui allaient se faire une notoriété quelques années plus tard. Former un trio leur apparaît comme une force puisque « les choses positives sont multipliées par trois et tout ce qu’il y a de plus difficile on le divise par trois ». Dans cet épisode, ils racontent leur méthode pour travailler de concert, leur attrait pour la danse « post-Internet », leur défense des personnes en marge et leur découverte de Bassiani, night-club de Tbilissi, qui a nourri leur spectacle « Marry Me in Bassiani », en y inscrivant des mouvements de danses géorgiennes.

      (La)Horde se produira au Théâtre des Salins, à Martigues, le 22 janvier 2026, puis à Paris, au Centquatre, du 2 au 4 avril, et à La Villette, du 16 au 25 avril.
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      Cet épisode, le dernier de la saison, a été publié le 20 juin 2025.

      Depuis six saisons, la journaliste et productrice Géraldine Sarratia interroge la construction et les méandres du goût d’une personnalité. Créateurs, artistes, cuisiniers ou intellectuels, tous convoquent leurs souvenirs d’enfance, tous évoquent la dimension sociale et culturelle de la construction d’un corpus de goûts, d’un ensemble de valeurs.

      Un podcast produit et présenté par Géraldine Sarratia (Genre idéal), préparé avec l’aide de Diane Lisarelli et de Juliette Savard, enregistré par Malo Williams. Réalisé en alternance par Guillaume Girault, Emmanuel Baux et Benoît Thuault.

      Musique : Gotan Project


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      51 min
    • #158 Yoa, chanteuse : « Sur dix ans de castings, je n’ai eu que des rôles pour des filles qui s’appelaient Lila ou Leïla, des filles qui viennent de banlieue et veulent se réapproprier leur corps par leur sexualité »
      Jun 12 2025

      Son premier album, La Favorite, sorti en janvier, l’a positionnée comme l’une des figures montantes de la chanson française. En février, Yoa remportait le prix Révélation scène aux Victoires de la musique. Ses chansons mélangent des rythmes urbains et électroniques qui accompagnent des paroles nourries de littérature et évoquent sans détour les relations, les sentiments qui se délitent et les violences sexuelles – comme lorsqu’elle confronte son agresseur dans Le Collectionneur, dernier morceau de l’album.

      Elle nous reçoit dans son appartement, où elle vient d’emménager, une « petite grotte un peu chaleureuse » aux confins du 5e arrondissement de Paris. Un deux-pièces où cohabitent un grand canapé en velours blanc et un fauteuil livré sans notice de montage, des lampes Ikea et ses références culturelles : l’album How I’m Feeling Now de Charli XCX, un recueil de poèmes d’Arthur Tebou (vocaliste et parolier du groupe Feu ! Chatterton), Clôture de l’amour, de Pascal Rambert – un « livre de chevet » –, et « Guillaume Dustan, qui est là, dans [s]a chambre ».

      Dans cet épisode du « Goût de M », Yoa parle de son père, suisse, et de sa mère, camerounaise, qui l’ont fait grandir à Paris au milieu de films, de livres et de musique. A 26 ans, elle mêle allègrement références pop (« Lana del Rey, oh mon Dieu ! »), littérature féministe (Virginie Despentes, bell hooks, Valerie Solanas) et philosophie (Georges Bataille). Elle s’est d’ailleurs imaginée philosophe, puis actrice de théâtre, avant que ses chansons postées sur les réseaux sociaux ne soient repérées par des professionnels de la musique. Elle achève sa tournée cet été et annonce déjà un nouvel EP pour novembre.


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      57 min
    • #157 Thomas Lévy-Lasne, peintre : « S’il n’y a plus de futur, à quoi cela sert-il de peindre ? La peinture, c’est pour s’inscrire dans le temps »
      Jun 5 2025

      Cette semaine, « Le goût de M » raconte l’histoire d’un peintre qui représente sur toile ce qui l’entoure : les fêtes, les corps qui dansent, les cendriers qui débordent… Thomas Lévy-Lasne, grand défenseur de la peinture figurative, aime « représenter ce qu’il se passe quand il ne se passe rien ». Puis il prend conscience de la « dérive climatique », que le monde autour de lui s’écroule. « Est-ce que je continue de peindre, alors qu’il n’y a plus de futur ? » Ses tentatives de réponse se trouvent dans « La Fin du banal » (éd. Beaux-Arts de Paris, 35 €), paru en avril, sa première monographie, préfacée par Justine Triet, réalisatrice et scénariste, sa grande amie. Il y compile ses œuvres réalisées depuis une vingtaine d’années.

      Lui qui voulait faire des peintures « simples, très premier degré », nous reçoit chez lui, dans un immeuble ouvrier situé au cœur des puces de Saint-Ouen. Un lieu « pas très confortable, entre la bâche plastique et la lumière de parking ». Au mur de la cuisine ouverte, un grand poster d’un tableau de Titien, « Bacchus et Ariane », son œuvre préférée, où « tout a l’air harmonieux, sain » mais qui cache une certaine violence.

      Dans cet épisode, Thomas Lévy-Lasne nous raconte sa conscience de la catastrophe à venir et ce que cela soulève chez lui, en tant que peintre. Il revient sur son enfance « privilégiée », son entrée aux Beaux-Arts de Paris à 17 ans, « les doigts dans le nez », évoque son insensibilité à l’art moderne. Il mêle anecdotes biographiques – lorsqu’il « baladait » Clément Rosset, philosophe du rapport au réel, dans des bars malfamés – et piques adressées au monde de l’art, qu’il décrit comme classiste, violent et sexiste.


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      56 min

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