Belle de Jour
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Lu par :
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Audrey Fleurot
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De :
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Joseph Kessel
À propos de ce contenu audio
"Ce que j'ai tenté avec Belle de Jour, c'est de montrer le divorce terrible entre le cœur et la chair, entre un vrai, immense et tendre amour et l'exigence implacable des sens. Ce conflit, à quelques rares exceptions près, chaque homme, chaque femme qui aime longtemps, le porte en soi. Il est perçu ou non, il déchire ou il sommeille, mais il existe."
À réserver aux adultes.
©1928 Éditions Gallimard (P)2018 Éditions Gallimard
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Il faut peut-être s'accrocher un peu au début, mais après le premier quart, impossible de s'arrêter.
Audrey Fleurot est parfaite dans ce registre : la voix est claire, distincte, posée, très agréable à suivre. Une interprétation idéale !
Un livre audio comme on en aimerait d'autres !
Magnifique
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Ce très beau texte est merveilleusement lu par Audrey Fleurot.
Un enchantement !
Magnifique livre
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Déchirant
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J’aime ce roman
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Très beau roman
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Dans les deux cas, le personnage principal, caractérisé par une totale oisiveté, a initialement une vie désespérément vide : aucun intérêt professionnel, culturel, de bienfaisance ou autre. Ici, elle a un mari exceptionnel mais ni enfant, ni mère, ni père, ni sœur, ni frère, ni ami(e) sincère. Elle sombre donc dans une double vie en brisant compulsivement, entre 14h et 17h, les conventions sociales et morales. Emportée par une certaine ivresse, elle joue toutefois d’imprudence.
Aujourd’hui, l’œuvre présente avant tout un intérêt socio-historique. Il illustre combien les classes sociales étaient plus marquées il y a un siècle et aussi la place congrue accordée aux femmes qui n’avaient pas l’audace de Marie Curie ou de Colette. Il fait aussi ressortir l’ouverture de la société française envers les maisons closes, étonnante pour un francophone étranger, qui avait cours à Paris à l’époque du roman et qu’on retrouve encore 35 ans plus tard dans les films de François Truffaut.
Les amants de la Ville-Lumière apprécieront combien l’action y est bien campée. On se promène donc sur le pont Neuf, près de Saint-Germain-l’Auxerrois, à l’Hôtel-Dieu et au jardin de Notre-Dame. On réalise ainsi à la fois combien ces lieux ont peu changé en termes d’urbanisme mais beaucoup quant à leur fréquentation.
L’auteur n’avait que trente ans quand le roman complet fut publié et plusieurs jugeront que son écriture n’y est pas du tout à la hauteur de celle d’œuvres subséquentes comme « L’armée des ombres », « Les mains du miracle » ou « Le lion ».
Il est sans doute difficile de trouver le ton juste pour une telle œuvre mais la narratrice dans la version audio a carrément l’air de s’ennuyer. Il eut peut-être d’ailleurs été préférable de retenir plutôt une voix masculine et ainsi d’établir une certaine distance avec le personnage principal.
Avis mitigé!
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Encaillanement difficile
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