Quand on évoque l’âge d’or du jazz, certains noms surgissent immédiatement : Miles Davis, John Coltrane… Mais il y a un autre souffle, puissant, chaleureux, qui a marqué cette époque, celle d’un Saxophoniste alto au jeu lumineux, au swing irrésistible et à l’énergie contagieuse, qui a su marier la virtuosité du bebop à une joie de jouer qui touchait tous les publics. Qu’il soit au cœur du légendaire sextet de Miles Davis ou à la tête de son propre groupe avec son frère Nat, il a toujours su allier profondeur et accessibilité. Aujourd’hui, plongeons dans l’univers d’un musicien qui a fait danser le hard bop et qui, plus que tout, savait transmettre le bonheur de la musique: Julian “Cannonball” Adderley.

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Durant la décennie 1960, les États-Unis connaissent l’une des périodes les plus agitées de leur histoire contemporaine. Entre luttes pour les droits civiques, violences raciales et bouleversements culturels, une voix émerge, à la fois singulière et engagée : celle de Nina Simone.

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Aujourd’hui, une fois n’est pas coutume, nous allons nous interesser à un artiste nord américain qui n’est pas des Etats-Unis, mais du Canada.

C’est l'un des musiciens les plus honorés du Canada. Il est largement considéré comme l'un des plus grands pianistes de jazz de tous les temps. Il était reconnu pour sa vitesse et sa dextérité remarquables, sa technique méticuleuse et ornée et son style éblouissant et swinguant. Il a été surnommé « the brown bomber of boogie-woogie » et « the master of swing »: Oscar Peterson.

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Aujourd’hui je vous propose de découvrir un artiste aussi réputé pour ses compositions que pour son jeu du saxophone. Architecte du son, poète de l’ombre, compositeur visionnaire, Il a contribué à de nombreuses compositions tout en participant à certains des changements majeurs du jazz en plus de 50 ans. Débutant sa carrière à la fin des années 50, il a traversé les époques, a été un pionnier du jazz fusion, a même composé un opéra à la fin de sa vie. Il a reçu 12 Grammy Awards, et a été récompensé par un lifetime achievement honor de la Recording Academy pour l'ensemble de sa carrière en 2015: Wayne Shorter.

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Aujourd’hui je vous propose de découvrir un artiste qui a participé à la création d’un jazz d’avant-garde, le free jazz. Souvent décrié par ses pairs, sûrement incompris, il a rejeté les contraintes habituelles du jazz au profit d’une musique déroutante mais ô combien importante à l’évolution du genre: Ornette Coleman.

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C’est l’un des disques les plus légendaires de l’histoire du jazz. Avec Kind of Blue, sorti en 1959, Miles Davis ouvre une nouvelle voie. Un jazz plus libre, plus aérien, fondé sur le jeu modal : quelques modes, peu d’accords, mais une infinité de possibilités. Autour de lui, une formation mythique :
Cannonball Adderley, à l’alto, flamboyant et généreux, John Coltrane, déjà mystique, et une section rythmique qui écrit la légende : Bill Evans, Paul Chambers, Jimmy Cobb…

Mais Kind of Blue, c’est plus qu’un album : c’est un état d’esprit. À cette époque, les musiciens de Miles jouent pour eux-mêmes. Le public ? Il écoute – s’il peut suivre. Pas de compromis, pas d’explications. Juste la musique.

Dans ce troisième épisode consacré à Kind of Blue, Michel Weber partage avec nous ses souvenirs. Musicien suisse, il a eu l’immense honneur de rejoindre sur scène les musiciens choisis par Quincy Jones, pour rendre hommage à Miles Davis, lors de son tout dernier concert à Montreux en 1991.
Un défi immense : entrer dans l’univers de Miles, aux côtés de ceux qui avaient façonné son histoire.

Une plongée au cœur de la légende.

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Après avoir écouté les souvenirs Michel Weber sur ses débuts comme musicien de jazz, plongeons maintenant au cœur de l'époque qui a vu naître Kind of Blue. Car derrière ce chef-d'œuvre absolu se cache une réalité bien plus complexe : celle d'une Amérique ségrégationniste où les musiciens noirs, malgré leur génie artistique, devaient affronter quotidiennement le racisme et l'exclusion.

Miles Davis lui-même, figure emblématique et révolutionnaire, a navigué dans ce contexte hostile tout en révolutionnant l'art du jazz. Dans cette seconde partie, explorons comment le trompettiste a su s'entourer de musiciens d'exception, créant une alchimie unique qui transcendait les barrières sociales de l'époque.

Nous découvrirons également comment, au cours des années 50, Miles Davis a opéré une mutation musicale fondamentale : abandonnant progressivement les structures harmoniques complexes du bebop pour s'orienter vers la musique modale, cette approche révolutionnaire qui donnera naissance à Kind of Blue et changera à jamais la face du jazz.

Une plongée nécessaire dans l'histoire, pour mieux comprendre le miracle artistique, avec Michel Weber.

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Aujourd’hui, je vous propose un épisode exceptionnel. Une rencontre avec Michel Weber, un musicien de jazz suisse qui a collaboré avec les plus grands jazzmen américain pendant sa carrière, mais surtout qui a joué avec Miles Davis, pour son dernier concertà Montreux en 1991. Cet rencontre est l’occasion d’une discussion autour du jazz, mais aussi de l’album mythique de Miles Davis: Kind of Blue.

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