Nous poursuivons notre voyage dans Nouakchott. La capitale mauritanienne a maintenant 67 ans. 67 ans de défis pour cette ville créée ex nihilo en 1958. Passée de 500 habitants à l'indépendance en 1960, Nouakchott compte aujourd'hui plus d'un million d'habitants, soit un tiers de la population du pays environ. Devenue depuis le principal pôle d’activité du pays, Nouakchott n'a jamais cessé de grandir, s'étalant en étoile sur des dizaines et des dizaines de kilomètres, mettant à mal tous les schémas successifs de planification urbaine.

Le dynamisme de la capitale est aussi une fragilité. D'autant que Nouakchott est à la fois une commune et une région, élus locaux et gouverneur se partagent les compétences. Alors comment écrire l'avenir de cette ville vulnérable, sortie des sables, menacée par la montée de l'océan ? Nous en parlons avec la gouverneure de la région de Nouakchott, Fatimetou Abdel Malick.

Et pour avoir une meilleure idée de la situation, nous partons en voiture avec l'adjoint au maire de l'une des communes de la ville, Najem Mohamed Saleck.

La capitale mauritanienne est sortie des dunes du Sahara en 1958. Premiers bâtisseurs, premiers habitants, racontent la transformation sans fin de cette ville, entre océan et désert, qui accueille aujourd'hui un tiers de la population du pays.

Émission réalisée à Nouakchott par Françoise Greleau.

Avec

- l'ancien ambassadeur Abdel Majid Kamil

- Najem Mohamed Saleck, adjoint au maire

- Turkia Daddah, ancienne haut-fonctionnaire

Les archives de l'INA et le TedX Talk de l'ingénieur Jean Sahuc, premier bâtisseur de la ville.

À écouter aussiTurkia Daddah: «Je suis devenue Mauritanienne»

Avec El' Sardines, série diffusée actuellement sur Arte.tv, entretien avec la réalisatrice Zoulikha Tahar. À travers six épisodes d'une quinzaine de minutes, Zoulikha Tahar et sa co-scénariste Kaouther Adimi racontent les six jours de la semaine qui séparent l'héroïne de la série «El’ Sardines», Zouzou, du mariage de sa sœur.

Derrière le voile

Autour de l'exposition qui se tient jusqu'au 27 juillet 2025 à l'Institut des Cultures d'Islam, La rhétorique du rideau, entretien avec Inès Geoffroy, commissaire d'exposition.

À noter : ce samedi 7 juin, l'Institut des Cultures d'Islam participe à la 24è édition de la Nuit Blanche.

Les 13 épisodes de Comment on s'aime, le podcast de Klaam, sont disponibles sur les plateformes d'écoute.

Carrefour du Maghreb part à la recherche de votre destination de rêve, en Afrique du Nord.

Au Maroc, première destination touristique d'Afrique, avec Rita Touzani, agent de voyage depuis 35 ans. Dans un esprit d'aventures, et plus confidentiel, en Algérie, sur les pas d'Isabelle Eberhardt avec Kheira Yahia.

Et puis en Tunisie, avec Lilia Blaise, loin des plages et des immenses complexes hôteliers, à Gafsa, centre économique et minier, qui cherche à attirer les touristes.

À écouter aussiIsabelle Eberhardt, un destin nomade

Avec la poétesse marocaine Rim Battal et l'écrivain algérien Mohamed Kacimi, exploration des écrits d'autrices palestiniennes, qui racontent à travers leur corps les ravages du conflit israélo palestinien et le poids du patriarcat.

Poésies dites pendant l'émission :

Tous les événements de ce poème sont réels de Maya Abu El Hayat lu par Rim Battal - Extrait de Palestine en éclats, éditions Al Manar

Que signifie être poète en temps de guerre de Hind Jouda lu par Mohamed Kacimi - Extrait de Palestine en éclats, éditions Al Manar

Je suis l'orpheline de Sofía Karámpali Farhat lu par Mohamed Kacimi - Extrait de Zaatar, éditions Bruno Doucey

Je me regarderai dans les yeux de Rim Battal dit par l'autrice - Extrait de Je me regarderai dans les yeux, éditions Bayard.

À l'occasion du Festival international du film de Cannes, nous vous invitons en Tunisie et en Algérie où le cinéma d'aujourd'hui permet de raconter le poids de la famille et le courage de la jeunesse.

Entretien à Alger avec Karim Moussaoui, réalisateur de l'Effacement, au micro de Kheira Yahya.

En Tunisie, il y a de plus en plus de films tunisiens sur les écrans et les spectateurs peuvent voir de tout : films d'auteur, film d'horreur, fantastique, comédie ou film à grand spectacle, la production tunisienne n'a jamais été aussi prolixe, pour le plus grand bonheur du public, assez jeune. Mais les réalisateurs confient aussi leurs difficultés face aux manques de financements.

Un reportage signé Lilia Blaise.

La vigueur du secteur cinématographique, d'un point de vue artistique ou économique dit aussi beaucoup des sociétés nord-africaines.

Avec Kmar Bendana, professeure d'Histoire contemporaine à l'Université de la Manouba à Tunis

et Alain Messaoudi, maître de conférence en Histoire contemporaine à l'Université de Nantes.

Les Presses Universitaires de Rennes ont publié sous sa direction, ainsi que celle de Luc Chantre et de Kahina Mazari : Actions et diplomaties culturelles dans le Nord de l'Afrique et au Moyen-Orient.

Ce savant, figure symbolique du dialogue entre l'Orient et l'Occident, a-t-il encore un sens aujourd'hui ? Entre les deux rives de la Méditerranée, comment parler du racisme, de l'immigration ou de l'actualité ? Dans Faut-il brûler Averroès ? (éditions Riveneuve), Thierry Fabre, le fondateur des Rencontres d'Averroès lance un cri d'alerte face aux régressions identitaires.

Journalistes des deux rives de la Méditerranée se sont retrouvés fin avril à Marseille pour évoquer les défis de la profession aujourd'hui. Rencontre avec la journaliste tunisienne Rihab Boukhayatia – Nawaat – et avec la journaliste égyptienne Dalia Chams – Al-Arham.

Élan musical qui transcende les barrières sociales, la musique raï, de Remitti à Cheb Khaled et Cheb Hasni, devient au fil du XXe siècle un patrimoine commun à tous les Algériens. Un patrimoine toujours vivant, à travers la musique de DJ Snake par exemple. À l'occasion de l'exposition Ya Rayi ! à l'IMA Tourcoing, visite de l'exposition en compagnie de la commissaire Naïma Huber-Yahi, historienne, spécialiste de l'immigration maghrébine.

► À lire sur RFI : Ya Rayi ! : La musique raï s'expose à l’Institut du monde arabe de Tourcoing