Paris séduit grâce à ses paysages fantastiques, ses macarons sucrés et ses monuments historiques. Mais en dépit de toute sa beauté, Paris a aussi ses inconvénients. C'est exactement ce qui inspire des auteurs comme Fred Vargas et Dan Brown à créer des thrillers passionnants à Paris. Meurtres mystérieux, cadavres sans tête, tueurs froids, aux côtés des protagonistes, vous partez à la recherche tantôt angoissante, tantôt amusante du meurtrier.
Avril 2014 à Paris, une série de vols d'objets d'art a lieu dans les cimetières parisiens. La police mène l’enquête, quand un soir de planque, un policier se fait tuer, le meurtre laisse peu d’indices et aucun témoin. Le chef de la B.A.C. au 36 quai des Orfèvres, Boris Le Guenn, est saisi de l'affaire. L’ambiance est plus que tendue, entre le manque d’effectifs et les affaires qui s’empilent. Cigarettes, sang, sueur et dépression sont le quotidien de ces femmes et hommes de Loi. Ces flics, obsédés par leur boulot et à qui on demande de laisser au vestiaire leurs problèmes personnels, dorment peu et utilisent pour certains d’entre la boisson comme béquille, l'épuisement professionnel guette.
Ancienne policière à Londres, Madeline, a besoin d'une pause de toute urgence. Elle loue un petit appartement à Paris. Une fois là-bas, elle se retrouve face à l'écrivain américain Gaspard car suite à une erreur, l'appartement a été loué deux fois. Les deux s'accommodent de la situation lorsqu'il devient clair qu'ils vivent dans l'atelier parisien du regretté peintre Sean Lorenz. Il aurait fait trois tableaux avant sa mort dont on ignore où ils se trouvent. Madeline et Gaspard se lancent alors à la recherche de ces œuvres. Ce faisant, ils tombent sur une sale affaire de famille et un terrible secret.
Les polars en série
Nous sommes en 1954 dans le premier arrondissement de Paris, époque où les Halles étaient encore surnommées le « Ventre de Paris ». C'est de la fenêtre d'une chambre de palace que, par deux fois, Nestor Burma verra le soleil naître derrière le Louvre, avec tout ce qu'une naissance suppose de cris d'amour et de douleurs. Il ne s’imaginait pas une telle enquête en sillonnant le carreau des Halles à la recherche d'un mari infidèle. Mais ce faisant, en plus de retrouver le coupable d’adultère. Il découvre un cadavre, et ce cadavre, telle une hirondelle meurtrière, allait annoncer un printemps de sang et une enquête complexe et sombre.
Ce polar vous amène sur le terrain avec le célèbre (futur) inspecteur Maigret dans le but de savoir qui a tiré un coup de revolver, en pleine nuit, dans l'hôtel particulier de la très influente famille Gendreau-Balthazar, rue Chaptal. Tout jeune secrétaire du commissaire Le Bret, au commissariat Saint-Georges, Jules Maigret se voit confier une enquête officieuse, car on ne s'attaque pas de front à cette haute société au bras très long. Maigret va s’atteler à habilement déconstruire le mille-feuille que constitue les secrets de la famille Gendreau, il apprendra par là même que les riches bénéficient d’égards auxquels d'autres classes sociales ne peuvent que rêver.
Lucie Hennebelle, officier de police à Lille, enquête sur la manière incompréhensible dont l'un de ses amis a perdu la vue en visionnant un étrange court métrage. Franck Sharko, commissaire au 36 quai des orfèvres à Paris, est confronté à la découverte de cinq cadavres atrocement mutilés et dont les crânes ont été sciés en deux. Ces deux affaires apparemment distinctes tant par leur emplacement géographique par leur caractéristiques vont se révéler n'en faire qu'une, liées entre-elles par le syndrome E, un mal encore inconnu mais aux perspectives effrayantes. Les deux enquêteurs vont s'attacher à débusquer les sinistres origines du mal au cours d’une enquête complexe et sombre menée dans plusieurs pays à une allure soutenue.
« Le roi se meurt » est à l'affiche du théâtre du Palais Royal, mais c’est bien l'acteur Albin Clavel qui est retrouvé assassiné dans sa loge quelques minutes seulement avant la représentation. La mise en scène est sordide, la partition macabre, mais qui dirige donc cette pièce ? L’enquête menée par la Brigade Criminelle du 36 quai des Orfèvres n’avance pas. Les enquêteurs découvrent cependant que la victime avait un comportement étrange quelques mois avant sa mort, notamment depuis la parution dans la presse d'un article sur le festival d'Avignon, pointant du doigt les débuts pour le moins tumultueux du comédien. Suivez les enquêteurs dans les coulisses d’une affaire macabre en plusieurs actes.
Une Histoire de crime
Au XVIIIe siècle vécut en France un homme à part, Jean-Baptiste Grenouille, dont la générosité n’a d’égale que sa monstruosité. Sa naissance, son enfance furent épouvantables, trimballé de famille d’accueil en famille d’accueil car rejeté à chaque fois. Cependant, Grenouille s'accroche à la vie et résiste à toutes les maladies. Jean-Baptiste découvre qu'il possède un don incroyable, il a un odorat très fin qui lui permet de décomposer toutes les odeurs. Suite au meurtre d’une jeune femme dans le Maris, il découvre une émotion qui le submerge et il va se fixer un objectif qu’il va se donner les moyens d’atteindre : « connaître le secret pour pouvoir conserver les odeurs ».
Nous sommes en 1786 et le procès dit de « l'affaire du collier » touche à sa fin, écorchant le prestige de la royauté dans un contexte de déficit du royaume exacerbant les rivalités politiques. Nicolas Le Floch est saisi par Le Noir, nouveau directeur de la Bibliothèque du roi, de la disparition d'un conservateur au cabinet des médailles. Peu de temps après, un cadavre décapité est découvert dans une maison démolie du Pont Notre-Dame. Des informations concernant un complot anglais visant Louis XVI viennent épaissir le mystère. Le Floch fait le lien entre les deux affaires et suit son flair du Paris des receleurs et des maisons de jeu jusqu'à la rade de Cherbourg.
Le Paris du crime avec Fred Vargas
Une phrase mystérieuse, « Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ? » amuse les Parisiens. Depuis quatre mois, cette phrase accompagne les cercles tracés à la craie sur les trottoirs de la ville surgissent à la nuit tombée, au centre de ces cercles, prisonniers, des objets aussi anodins que variés. Le phénomène fait le bonheur des journalistes et de quelques psychiatres. Le commissaire Adamsberg, lui, n’est pas d’humeur à rire et perçoit dans ces cercles les prémices d’une cruauté à venir. Son instinct lui donnera raison lorsqu’une femme, Brigitte, est retrouvée morte à l’intérieur d’un de ces cercles. Son flegme et sa vista vont le mettre sur la piste au cours d’une enquête aux relents cruels.
Vasco, sans abris, tailleur de profession, passe ses journées sur le banc face au commissariat du Ve arrondissement de Paris à observer ceux qui se rendent dans l'édifice. Adrien Danglard, adjoint du commissaire Adamsberg, voudrait s’en débarasser bien qu'il ne puisse s'empêcher de lui donner une pièce tous les jours. Adamsberg ne considère pas que sa présence constitue un problème et s'y intéresse même particulièrement. Un jour il reçoit une lettre anonyme revendiquant un meurtre et établit un lien entre le tailleur et la missive, ce qui agaçe prodigieusement Danglard qui ne voit là que deux banalités à ignorer. Le commissaire mène donc son enquête à sa manière, amusé par ces lettres qu'il se prend à attendre avec impatience, laissant libre cours à son instinct.
