Le cortège royal

Et si votre patron était un prince ?... La semaine où j'ai été virée, j'ai décroché un poste à Paris. Bien joué, Lucie ! L'inconvénient c'est que mon patron, Max Delaroche, avec son air de dieu grec remixé, m'affole autant que l'alarme qui se met à raisonner dans ma tête. Pin-pon, pin-pon ! Sauve-toi tant que tu le peux ! N'empêche, l'homme m'intrigue. Il possède un charisme de folie mais ignore les règles de base de la vie en entreprise. Il sèche des réunions importantes au motif qu'il s'y ennuie. Il ne veut même pas me dire d'où il vient !

Sacha. Si la manche de ma chemise remonte par mégarde, les gens fixent mon bras. "C'est rien, juste une petite attaque de requin", dis-je d'habitude. Ou alors : "Je couve un ver extraterrestre." La vérité, moins sensationnelle, c'est que je me fais dialyser parce que mes reins sont foutus. Mais admettre cette triste vérité revient à réduire une journaliste téméraire, pleine d'ambition et en bonne forme à une "pauvre petite chose". Ce n'est pas du tout moi ! En tout cas, pas sur La Croisette pendant le Festival.

Élise. Malgré mon physique, je n'ai jamais eu la vie facile. Mais au moins, j'avais le choix. Désormais, je n'ai que deux alternatives : fuir ou devenir le jouet d'un gangster. Le problème, c'est que si je m'enfuis, les codétenus de mon frère le tueront. Alors que je me prépare au pire, un homme austère débarque devant ma porte. Il s'appelle Théo et il est défiguré par d'horribles brûlures.