Oraisons funèbres
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Oraisons funèbres
Lu par :
Jean-Luc Debattice
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Lu par :
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Jean-Luc Debattice
À propos de cette écoute
Pour chaque défunt, il raconte d'abord l'orchestration du deuil durant laquelle s'expriment la douleur et la déploration lors de cérémonies empruntes d'émotions collectives. Puis il aborde l'éloge du défunt, suivie de questions d'actualité souvent brûlantes. Il s'agit ici des oraisons funèbres de Henriette de France, fille d'Henri IV et de Marie de Médicis, et de sa fille Henriette d'Angleterre.L'auteur
Né à Dijon en 1627, Jacques-Bénigne Bossuet est le fils d'un conseiller au parlement. Après des études chez les jésuites, il est ordonné prêtre et devient chanoine de Metz. Très pieux, il se consacre à son sacerdoce. Il prononce ses premiers sermons, mais il a encore une manière un peu ampoulée. En 1659, il s'installe à Paris et commence à connaître le succès comme prédicateur. Influencé par saint Vincent de Paul, il épure son style. Il prend la parole devant la Cour et devient évêque en 1669. En 1670, il est nommé précepteur du fils de Louis XIV, le Grand Dauphin. En 1671, il entre à l'Académie française. En 1681, il devient évêque de Meaux (on l'appelle parfois "l'Aigle de Meaux"). Durant toute sa carrière, il s'est montré un redoutable polémiste : contre les protestants, contre les jésuites en défendant l'Eglise de France contre l'autorité excessive du Pape, contre les "quietistes" comme Fénelon. Il meurt à Paris en 1704.©Domaine public (P)LQP
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Commentaires
Ils en ont dit...
"Dans l'ordre des écrivains, je ne vois personne au-dessus de Bossuet, nul plus sûr de ses mots, plus fort de ses verbes, plus énergique et plus délié dans tous les actes du discours, plus hardi et plus heureux dans la syntaxe et en somme plus maître du langage, c'est à dire de lui-même."
Paul Valéry
"Dans l'ordre des écrivains, je ne vois personne au-dessus de Bossuet, nul plus sûr de ses mots, plus fort de ses verbes, plus énergique et plus délié dans tous les actes du discours, plus hardi et plus heureux dans la syntaxe et en somme plus maître du langage, c'est à dire de lui-même."
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