VE.RI.TAS. Personne n'est parfait

VE.RI.TAS se déroule aux États-Unis, et notamment dans la prestigieuse Université de Harvard. Pourquoi avoir décidé de planter votre décor ici ?

Tout simplement parce que je replace l’action de mes romans au cœur de mes voyages. Boston et Harvard sont l’un de mes lieux préférés, c’est donc tout naturellement que j’ai pensé situer cette histoire dans une ville et une faculté qui me tiennent à cœur.

Rongée par le passé, Astrid n’aspire qu’à s’éloigner de sa famille, c’est aussi pour cette raison qu’elle se rend à Harvard. Passer incognito dans une grande Université, c’est plus facile pour faire table rase du passé ?

En effet, car la foule permet un certain anonymat. Il semble plus simple de prendre un nouveau départ anonymement ou loin de chez soi. Astrid possède un QI au-dessus de la normale et une famille très singulière, ce choix semble donc le plus judicieux pour elle.

Et puis il y a cette rencontre entre Astrid et Léo. Ce dernier a cette carapace d’homme macho, imbu de lui-même : comment avez-vous décidé de le construire ?

La construction d’un personnage, en particulier un héros de romance, a cela de singulier qu’il fait partie d’un tout. Le héros est l’écho de l’héroïne et vice versa. Construire Léo sans imaginer les réponses d’Astrid n’aurait pas d’intérêt. Il est macho et imbu de lui-même ce qui autorise une évolution, une maturation de ses pensées ainsi que des dialogues décalés et humoristiques.

Quelle vision de l’amour avez-vous souhaité donner avec cette histoire ?

Celle d’un amour moderne où l’équilibre entre les personnages existe, chacun apportant sa propre personnalité non pas au détriment de l’autre, mais pour l’autre. Il s’agit d’un amour de jeunesse qui deviendra l’amour d’une vie.

Au fond, VE.RI.TAS, c’est l’histoire de deux vies bouleversées sans que personne ne l’ait vraiment décidé, non ?

Oui. Les héros ont subi leur vie avant de se rencontrer. Et puis, le hasard leur offre l’opportunité de changer tout ça. Bien sûr, rien ne sera simple, mais leur histoire vaut la peine d’être vécue.

Qualifieriez-vous ce livre de romance ? Quel est votre rapport à ce genre ?

Il s’agit bel et bien d’une romance contemporaine. En fait, VE.RI.TAS est mon premier roman du genre. Le concours de manuscrits des éditions Black Ink que j’ai remporté avec ce titre m’a donné la chance de redécouvrir la romance. Écrire des histoires de qualité dans un genre souvent décrié est un défi que j’aime à relever.

La fin est pour le moins surprenante. Est-ce une partie importante dans un livre pour vous ?

Extrêmement puisque dès le départ, c’est la fin qui m’invite à écrire la totalité d’une histoire.

Voir son livre adapté pour la première fois en livre audio, quel effet ça fait ?

C’est incroyable ! Les mots prennent réellement vie. Avec ce livre, j’ai l’immense bonheur de vivre ce dont beaucoup d’auteurs rêvent.

Il faut dire que votre histoire se prête particulièrement bien à l’audio, non ?

Oui. Le récit, déjà dynamique à la lecture, a un rendu incroyable en audio. En plus, les narrateurs sont excellents et permettent de vivre l’histoire.

Avez-vous un coup de cœur livre à nous partager?

Persuasion de Janes Austin reste un coup de cœur intemporel.

Persuasion