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Fantastic awakening tool

Rédigé le : 31/01/2021

Eckhart Tolle has written an even better book than his great "Power of the now". "A new earth" with its prophetic-like statement is a delight to hear and read, whilst your brain seems to open to consciousness. Absolute must. For everyone.

Le grand roman du Moyen Âge vu par le prisme du XIXe

Rédigé le : 17/10/2020

Il faut lire Notre Dame de Paris. Très en dessous des Misérables, immense roman de la maturité hugolienne, c'est d'abord un traité d'érudition sur le Paris du Moyen Âge. Les péripéties trop outrées, les coïncidences monumentales et le souci du vraisemblable ne sont pas des préoccupations essentielles de l'auteur. Pauvre poupée désincarnée trimballée au gré du récit, Esmeralda n'a pour elle que la beauté qu'on lui prête et qui rend fous ceux qui l'approche. Quasimodo, Frollo, la recluse ou Phoebus paraissent souvent animés par des mouvements intérieurs aussi manichéens que caricaturaux. Dommage que Mathurin Volz en fasse des tonnes en prenant des voix qui accentuent encore le pathos du texte, jusqu'au ridicule.

Beau livre magnifiquement lu

Rédigé le : 21/09/2020

Elsa Lepoivre rend parfaitement la langue de Camille Laurens, cette scansion de phrases courtes, incisives. "Fille" est autant un roman qu'une auto-fiction, dans lequel on retrouve sous une autre forme la plupart des obsessions de l'auteure. A travers le portrait de Laurence - son prénom de naissance - se dessinent 4 générations de "filles" et la description d'une émancipation qui se conquiert par échelon. Le chapitre consacré à la perte du nouveau-né est particulièrement bouleversant, Laurens gardant une distance lucide avec l'enchainement des causalités fatales, pétries de "bonnes intentions". La fin du livre est plus prévisible... ce qu'on voudrait lire maintenant c'est le récit qu'Alice fera de son propre parcours, quand elle aura l'âge de sa mère la narratrice.

2 personnes ont trouvé cela utile

Ambivalence brillante

Rédigé le : 15/09/2020

Ce n'est pas le roman de Carrère que je préfère mais il est, comme les autres, profondément habité. Il résonne comme souvent avec mon propre parcours existentiel. Sauf que je ne suis pas bipolaire et c'est la que l'essentiel de "Yoga" se joue. Carrère est comme manœuvré de l'extérieur par une force brutale et cruelle qu'il ne maîtrise pas. La sortie de route est psychiatrique. Vraiment ? C'est la limite de ce très beau livre que de passer entièrement sous silence - hormis quelques allusions autoflagellatrices - le naufrage d'un couple dont il s'accuse mais ne donne aucune clé. Et le lecteur reste sur le bas côté. Il voit que la voiture, quelques lacets plus bas, à versé dans le ravin. Mais que s'est-il réellement passé ? Il ne le saura pas. Et parfois, il se demande s'il n'y a pas chez l'auteur quelque chose de l'ordre de la posture. Ou un angle mort auquel il n'a pas accès. Est-ce que POL, s'il avait vécu, n'aurait pas dit : "Emmanuel, ton livre est bancal, tu dois trouver un moyen, sans pour autant devenir Massu, d'évoquer cette rupture, en restant sur toi-même." ?

Reste un livre aussi remarquable que les autres de son auteur. Aussi inspirant et émouvant parfois. Très bien lu par Thibault de Montalembert, même si on regrette que, comme pour "Le royaume", l'auteur ne nous l'ait pas lu lui-même.

Le roman monumental, très bien interprété

Rédigé le : 19/07/2020

Le chef-d'œuvre de Victor Hugo trouve ici cinq lecteurs, dont une lectrice, de très grand talent. Mention spéciale à Elodie Huber, Pierre François Garel et Louis Arène. Mathurin Voltz a une voix magnifique mais surjoue le pathos, idem pour Vuillermoz dont la partie est un peu trop approximative. Le roman lui-même est un monument qu'on ne présente plus, mais combien l'on réellement lu ? On ne se rend pas compte de quoi on se prive en ne gardant des Misérables que le souvenir des films, qui n'en conservent que quelques anecdotes. Or c'est un roman historique, philosophique, une véritable tragédie antique écrite dans une langue inouïe, car Hugo porte le français à des hauteurs que peu d'écrivains ont atteint.

A game changer

Rédigé le : 25/05/2020

Let's consider I would have read this book in my thirties, my life would have been considerably different because of the conversation I could have had with my partner. This book should be taught in middle and high school. Seminal. Perfectly read, by the way.

Fondamental

Rédigé le : 05/05/2020

Contrairement à "The ethical slut", Franklin Veaux et Ève Rickert se concentrent sur le plus difficile dans la pratique du poly amour. Tous deux sont très expérimentés, Franklin a "essuyé les plâtres" à une époque très récente où le mot même n'existait pas, c'est un pionnier, moins privilégié que Easton et Hardy dans leur "paradis" de San Francisco. Bref c'est un livre pratique, parfois tellement détaillé qu'on s'y ennuie un peu, mais globalement indispensable pour quiconque s'intéresse au sujet. Une mine d'or, une invitation à devenir "awesome" dans l'éthique et l'expérience relationnelle, et pas seulement amoureuse. Magnifiquement lu, y compris les inserts des auteurs eux-mêmes.

Interprétation catastrophique d'un livre essentiel

Rédigé le : 18/01/2020

Antoine Tomé lit Rosenberg comme si c'était du Marc Lévy... cette façon de "jouer" les dialogues contenus dans le livre comme un doublage de mauvais sitcom est horripilante, tout comme le ton général de catéchiste. Le problème c'est que le sujet lui-même en est largement desservi. Si on voulait renforcer les critiques de naïveté et de mièvrerie de la CNV, on ne s'y prendrait pas autrement. A écouter par l'auteur si on maitrise suffisamment l'anglais.

2nd Edition only

Rédigé le : 06/02/2019

Too bad this is just the second edition. Janet and Dossie have edited (a lot) and completed a third edition since, but nevertheless, this is one of the most important essay I ever read about love and freedom. Invaluable.

Essential reading

Rédigé le : 06/02/2019

Short essay totally very convincing on what is and mostly what is not free will.